Nicolas, Cécile,François, Anne, Célestin dit Léo Melliet
1843 - 1909
Né le 22 décembre 1843 à Lévignac (Lot-et-Garonne), mort le 16 mars 1909 à Cadillac sur Garonne (Gironde).
Député du Lot-et-Garonne de 1898 à 1902.
Nicolas Melliet, qui était clerc d'avoué, s'engagea très tôt dans la vie politique. En 1870, après la chute de l'Empire, il devint maire-adjoint du XIIIe arrondissement de Paris, puis il participa activement à la Commune. Après la chute de celle-ci, il prit la fuite en Belgique ; condamné à mort par contumace, il vécut pendant plusieurs années en Grande-Bretagne où il occupa les fonctions de maître de conférence à l'Ecole normale supérieure d'Edimbourg.
Après le vote des lois d'amnistie des « communards » il put regagner la France et recommencer à s'occuper de politique. En 1898, il se présenta aux élections législatives sous l'étiquette radicale-socialiste. Il fut distancé au premier tour par son principal adversaire, Arago, en n'obtenant que 6.163 voix contre 8.591 pour ce dernier mais il l'emporta de justesse au second tour par 9.658 voix contre 9.582 à Arago sur 23.984 votants.
Aux élections suivantes, en 1902, il se trouva en troisième position au premier tour, avec seulement 5.745 voix contre 8.153 à Arago et 6.246 à Dèche. Il renonça à se maintenir au second tour.
Au cours de son mandat, il fit partie de diverses commissions, dont celle du budget de 1902. Il rapporta le projet de loi portant règlement définitif du budget de 1895 et le budget de 1902 (services pénitentiaires). Il intervint à l'occasion de l'examen des budgets de 1899, 1900 et 1901, notamment sur les problèmes du ministère de l'Intérieur et du ministère de l'Instruction publique. Il fit aussi plusieurs interventions sur la crise viticole et les problèmes relatifs à la culture du tabac.
Après son échec électoral, Nicolas Melliet qui était devenu directeur d'un asile d'aliénés, cessa de s'occuper de politique. Il mourut le 16 mars 1909 à Cadillac sur Garonne, à l'âge de 65 ans.