Georges Menier
1873 - 1967
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 12 décembre 1873 à Cherves-de-Cognac (Charente).
Député de la Charente de 1928 à 1942.
Ancien élève de l'Ecole des hautes études commerciales et inspecteur général d'assurances, Georges Menier était maire de Cognac et conseiller d'arrondissement lorsqu'il se présenta, en 1924, aux élections législatives sur la liste du cartel des gauches. Il ne fut pas élu bien qu'il ait obtenu - ce qui le mettait en seconde position derrière Hennessy, seul élu du cartel - 23.903 voix sur 81.083 votants, c'est-à-dire plus que Carnot, seul élu de la liste de concentration républicaine, avec 20.995 voix seulement. Il dut aux caprices du scrutin de liste un échec qu'il devait réparer aux élections suivantes.
Le 29 avril 1928, en effet, candidat radical d'union républicaine, il fut élu au second tour dans la circonscription de Cognac, par 7.957 voix contre 7.321 à Roullet, sur 15.968 votants.
À la Chambre, il s'inscrivit au groupe républicain radical et radical-socialiste. Membre de la commission des douanes et des conventions commerciales, il ne prit la parole qu'une seule fois en séance publique, à propos d'un problème d'intérêt local.
Au renouvellement de 1932, il fut élu au premier tour par 9.334 voix contre 7.325 à Marcilhacy, sur 17.295 votants. Membre de la commission de l'administration générale, il prit part à plusieurs discussions en séance publique portant notamment sur les droits sur les alcools et le privilège des bouilleurs de cru.
En 1936, il ne fut réélu qu'au second tour, par 8.345 voix contre 7.454 à Charbonnier, sur 16.207 votants. Il fut encore membre de la commission des douanes mais il ne prit plus la parole en séance publique.
Le 10 juillet 1940 il vota le projet de loi déléguant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.
Né le 12 décembre 1873 à Cherves-de-Cognac (Charente)
Décédé le 10 octobre 1967 à Cognac (Charente)
Député de la Charente de 1928 à 1942
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2430)
Ayant abandonné toute activité politique pendant l'Occupation, Georges Menier conservera néanmoins ses fonctions de délégué cantonal des écoles publiques à Cherves, dont il devait devenir par la suite le doyen de la fédération nationale.