Joseph Mercier
1836 - 1897
Député depuis 1888, né à Fontenay-le-Château (Vosges) le 18 mars 1836, il suivit la carrière militaire et fut capitaine d'artillerie.
Ayant quitté l'armée, il devint maire de Passavant (Haute-Saône), membre du conseil général pour le canton de Vauvillers, et se présenta, comme candidat républicain, le 29 janvier 1888, pour succéder, comme député de la Haute-Saône, à M. Noirot démissionnaire. Il fut élu par 36,641 voix (68,230 votants, 86,188 inscrits), contre 30,862 à M. L. Marquiset, conservateur.
M. Mercier siégea à gauche, dans les rangs de la majorité ; il s'est prononcé
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger;
il était absent par congé lors du scrutin sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution.
Né le 18 mars 1836 à Fontenoy le château (Vosges), mort le 7 août 1897 à Passavant (Haute-Saône).
Député de la Haute-Saône de 1888 à 1897. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 343.)
Aux élections générales du 22 septembre 1889, qui ont eu lieu au scrutin uninominal, Joseph Mercier se présenta dans la circonscription de Vesoul comme candidat républicain et fut élu au premier tour par 11.920 voix contre 11.497 à Jourdan, qui avait déjà été un candidat malheureux au scrutin de liste de 1885.
Tout en poursuivant son activité de maître verrier de La Rochève à Passavant, Joseph Mercier fit partie des commissions spéciales ayant un lien direct avec l'industrie et le transport, où ses connaissances de polytechnicien furent appréciées : commission relative à la réglementation du travail, commission chargée du projet de loi sur la navigation intérieure.
Aux élections générales du 20 août 1893, il fut réélu au premier tour par 12.522 voix contre 9.397 à Fachard, sur 22.251 votants. Peu après, il devint président du Conseil général de la Haute-Saône et président de la société d'encouragement à l'agriculture, membre de la chambre de commerce de la Haute-Saône.
A la Chambre des députés, il fit partie de la commission de l'armée et rapporta le projet de loi relatif à la constitution des cadres et des effectifs de l'armée active et de l'armée territoriale.
Joseph Mercier mourut dans la commune de Passavant dont il était maire, le 7 août 1897, à l'âge de 61 ans. Il était capitaine d'artillerie et chevalier de la Légion d'honneur.