Pierre Merlou

1849 - 1909

Informations générales
  • Né le 18 février 1849 à Denguin (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 23 septembre 1909 à Le vésinet (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Yonne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Yonne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Yonne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Yonne
Groupe
Radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 18 février 1849 à Denguin (Basses-Pyrénées), mort le 23 novembre 1909 au Vésinet (Seine-et-Oise).

Député de l'Yonne de 1889 à 1906. Sous-Secrétaire d'Etat aux Finances du 26 janvier 1901 au 16 juin 1905. Ministre des Finances du 17 juin 1905 au 14 mars 1906.

Après des études à Sainte-Barbe, Pierre Merlou est reçu docteur en médecine à Paris en 1877, avec une thèse sur L'ovarite et ses formes diverses, à laquelle il devait donner un complément en 1901 en publiant un travail scientifique sur L'ovarite aiguë.

Elu conseiller général du canton de Saint-Sauveur, dans l'Yonne, puis maire de Saint-Sauveur en 1888, il organise aussitôt une boulangerie coopérative dont il est nommé président, puis crée deux écoles primaires supérieures agricoles, l'une pour les garçons, l'autre pour les filles. Ces deux établissements, parmi les premiers du genre en France, lui donnèrent la réputation d'un homme de progrès et d'un réalisateur.

Il est élu député pour la première fois en 1889, au second tour, avec 7.926 voix contre 5.338 à Gigot. Il sera ensuite réélu en 1893 contre Chambon, en 1898 contre le même, et en 1902, au second tour, par 6.383 voix contre 5.974 à Camélinat, l'ancien député de la Seine socialiste révolutionnaire.

Il siégea à la Chambre sur les bancs de la gauche radicale-socialiste et fut, en 1893, rapporteur de la proposition de loi Maujan portant réforme générale de l'impôt.

Ses compétences en matière financière lui donnèrent accès à la carrière ministérielle. Tout d'abord secrétaire d'Etat aux Finances dans le cabinet Rouvier du 26 janvier 1901 au 16 juin 1905, il fut ensuite désigné comme ministre des Finances dans le même cabinet, poste qu'il occupa jusqu'au 14 mars 1906.

En 1906, il ne se représenta pas à la députation, préférant à l'époque entrer dans la diplomatie.

Il est décédé le 23 novembre 1909 au Vésinet ; il était âgé de 60 ans.