Emile, Narcisse Millochau
1846 - 1929
- Informations générales
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- Né le 15 mars 1846 à Béville-le-comte (Eure-et-Loir - France)
- Décédé le 24 septembre 1929 à Béville-le-comte (Eure-et-Loir - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- IVe législature
- Mandat
- Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
- Département
- Eure-et-Loir
- Groupe
- Union républicaine
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- Ve législature
- Mandat
- Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
- Département
- Eure-et-Loir
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- VIe législature
- Mandat
- Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
- Département
- Eure-et-Loir
Biographies
Député depuis 1885, né à Béville-le-Comte (Eure-et-Loir) le 15 mars 1846, agriculteur dans la Beauce, il fut secrétaire du comice agricole de Chartres de 1868 à 1882, et vice-président l'année suivante.
Pendant la guerre de 1870, il exerça les fonctions de sous-préfet à Châteaudun, nommé par le gouvernement de la Défense nationale.
Devenu maire de Béville-le-Comte, il fut porté, aux élections législatives du 4 octobre 1885, sur la liste opportuniste d'Eure-et-Loir, et fut élu député, la 1er sur 4, par 34,857 voix (63,202 votants, 81,439 inscrits). Il prit place à gauche, fit partie de la commission du tarif des douanes dont il fut rapporteur, parla sur la question des droits sur les bestiaux, défendit en vain la surtaxe sur les maïs, soutint la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et se prononça, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 15 mars 1846 à Béville-le-Comte (Eure-et-Loir), mort le 24 septembre 1929 à Béville-le-Comte.
Député de l'Eure-et-Loir de 1885 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 376.)
Le 22 septembre 1889, il l'emporte aux élections générales, au premier tour, dans la 2e circonscription de Chartres, par 6.931 voix contre 4.949 à Chabrillat, candidat boulangiste, sur 12.264 votants et 16.377 inscrits.
Membre à nouveau de la commission des douanes, il prend part notamment à la discussion d'une proposition de loi portant suspension d'une partie des droits de douane établis sur les blés et les farines de froment et à la discussion du projet de loi relatif à l'établissement du tarif général des douanes. Il se porte à nouveau candidat, dans la même circonscription, en 1893, où il fut élu sans concurrence par 9.719 voix sur 10.568 votants.
Membre de la commission chargée, cette fois, de l'examen des projets et propositions concernant le tarif général des douanes, il intervint très fréquemment dans les discussions du domaine de sa compétence. Il convient de noter tout particulièrement sa participation aux débats sur le projet de loi relatif au régime des sucres, sur le projet de loi dite « du cadenas », autorisant le gouvernement à rendre provisoirement applicables par décret les dispositions des projets de loi portant relèvement des droits de douane.
Il ne se représente pas en 1898 et meurt dans son pays natal le 24 septembre 1929, à l'âge de 83 ans.