Georges Noblemaire
1867 - 1923
- Informations générales
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- Né le 27 décembre 1867 à Madrid (Espagne)
- Décédé le 29 décembre 1923 à Paris (Seine - France)
1867 - 1923
Né le 27 décembre 1867 à Madrid (Espagne), mort le 29 décembre 1923 à Paris.
Député des Hautes-Alpes de 1919 à 1923.
Issu d'une famille honorablement connue dans la haute industrie des chemins de fer, ancien élève de l'Ecole polytechnique, membre du conseil d'administration de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, ancien attaché militaire à l'ambassade de France à Rome, le lieutenant-colonel Noblemaire avait été élu député des Hautes-Alpes aux élections générales législatives du 16 novembre 1919, sur la liste dite de concorde républicaine, obtenant 9.546 voix, sur 19.945 votants.
Au cours de la première partie de la 12e législature, Noblemaire prend une part active aux travaux de la Chambre. Il est nommé membre des commissions des finances, de l'armée et des travaux publics.
Il prend part à la discussion du projet de loi tendant à autoriser un nouveau relèvement temporaire des tarifs de chemins de fer d'intérêt général ; d'une interpellation sur l'attribution du portefeuille de l'intérieur à M. le sénateur Steeg et du projet autorisant la réquisition civile du matériel et des locaux nécessaires à l'exécution des transports.
Georges Noblemaire cultivait avec un égal succès les lettres et les sciences. Technicien, il était, à ses heures, un poète délicat. Désigné, en 1921, pour représenter la France à la session des Nations unies, il était arrivé à Genève dans un état de santé précaire qui l'obligeait, en 1922, à se démettre de la mission que le gouvernement lui avait confiée. Il a laissé, parmi les représentant des nations, le souvenir de son discours sur la limitation des armements, qui, plus encore qu'en France, eut un profond retentissement en Angleterre et aux Etats-Unis.
Depuis lors, la maladie qui s'aggravait avait éloigné Georges Noblemaire des délibérations de la Chambre des députés. Mais, malgré ses souffrances, il en suivait les travaux avec un vif intérêt.
Il mourut en cours de mandat, le 29 décembre 1923.
Georges Noblemaire était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre.