Christophe Pajot
1844 - 1929
- Informations générales
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- Né le 30 juin 1844 à Ainay-le-viel (Cher - France)
- Décédé le 5 février 1929 à Paris (Seine - France)
1844 - 1929
Député de 1885 à 1889, né à Ainay-le-Vieil (Cher) le 30 juin 1844, il exerçait à Saint-Amand-Montrond la profession de vétérinaire.
Il s'occupa en même temps de politique et prit part à la fondation de sociétés de libres-penseurs. Grâce à l'appui de M. Girault, député, puis sénateur du Cher, qui le recommanda au corps électoral, il devint membre du conseil municipal de Saint-Amand (1872-1885), puis du conseil général du Cher pour le même canton (1885).
Lors des élections législatives d'octobre 1885, porté dans le Cher sur la liste opportuniste en tête de laquelle figurait M. Henri Brisson, il fut élu, au second tour de scrutin, le 18 octobre, après le désistement des candidats républicains socialistes, le 6e et dernier, par 43,379 voix (82,866 votants, 101,195 inscrits). M. Pajot siégea à l'Union républicaine et vota d'abord avec la majorité. Puis il se rapprocha des radicaux et opina avec eux en plusieurs circonstances. Il n'eut d'ailleurs qu'un rôle parlementaire effacé ; il s'est prononcé, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Date de mise à jour: mars 2018
Né le 30 juin 1844 à Ainay-le-Vieil (Cher), mort le 5 février 1929 à Paris.
Député du Cher de 1885 à 1910.
Sénateur du Cher de 1921 à 1929.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 537.)
Sans concurrent aux élections de 1893 et 1898, Christophe Pajot est réélu à la Chambre, où il continue de défendre avec ténacité le programme qu'il a adopté une fois pour toutes. Candidat en 1898 aux fonctions de questeur, il échoue successivement au premier et au deuxième tour, avant de se désister au troisième. La même année, il est nommé membre de la commission de comptabilité puis de la commission supérieure du travail, enfin de la commission chargée d'examiner le projet de loi établissant un impôt général sur le revenu, projet pour lequel il votera un peu plus tard.
Aux élections du 27 avril 1902, il est encore réélu au premier tour, par 9.544 voix contre 4.793 à son adversaire, Porcheron. Il est alors appelé aux fonctions de questeur qu'il conservera pendant deux législatures, de 1902 à 1910. Partisan de la politique de Combes, il sera en effet réélu en 1906, au premier tour, par 10.801 voix contre 5.448 à Gohin.
En 1910, en revanche, il échoue aux élections générales pour le renouvellement de la Chambre. Mais il ne se tient pas pour définitivement battu et depuis sa retraite il lutte pour la défense de ses idées momentanément en défaveur.
Candidat malheureux aux élections sénatoriales du 2 octobre 1910, sa ténacité aura finalement raison de l'hostilité qu'il rencontre et, en 1921, Christophe Pajot devient sénateur du Cher.
Appelé à siéger à la commission de l'agriculture, il y apporte sa compétence et son amour des choses de la terre. Intervenant rarement dans les débats publics, il préfère exprimer ses avis et ses observations au cours de réunions ou de conversations où sa modestie est plus à l'aise.
Il meurt le 5 février 1929, à Paris, dans sa quatre-vingt-cinquième année.