Raoul-André Parpais
1891 - 1947
- Informations générales
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- Né le 27 janvier 1891 à Issoudin (Indre - France)
- Décédé le 24 février 1947 à Le bourg (Loir-et-Cher - France)
1891 - 1947
PARPAIS (Raoul, André)
Né le 27 mai 1890 à Issoudun (Indre)
Décédé le 24 février 1947 au Bourg (Loir-et-Cher)
Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Indre)
Fils d’un serrurier, Raoul Parpais fait ses études à l’Ecole normale d’instituteur de Châteauroux. Affecté à Issoudun, il épouse Rachel Louise Nivault, une institutrice qui lui donnera deux fils. Soldat pendant la première guerre mondiale, il est blessé en mai 1915. Il est fait prisonnier un an plus tard. Après le conflit, il adhère à la SFIO où il s’impose rapidement comme trésorier, puis secrétaire de la fédération. Il occupe cette fonction jusqu’à sa mort. Il poursuit une carrière d’enseignant : il est instituteur à Châtillon-sur-Indre et à Lignac, avant d’être nommé professeur de cours complémentaire à Châteauroux. Il devient simultanément, dans les années 1930, le principal animateur du Comité de vigilance antifasciste du département. Candidat de la SFIO, il connaît deux échecs successifs aux élections cantonales, en 1934 et 1937.
En 1942, il quitte l’Indre pour le Loir-et-Cher où il prend le secrétariat du syndicat clandestin des instituteurs du département. A partir de 1944, il entre en Résistance active et devient l’un des membres du Comité départemental de Libération de l’Indre. Elu en septembre 1945 conseiller général du canton d’Issoudun-Sud, il se présente aux élections de la première Assemblée nationale constituante d’octobre 1945. Récemment retraité de l’Education nationale, il figure en tête de la liste SFIO de son département. Avec 27642 voix sur 124000 suffrages exprimés, sa liste obtient un siège : Raoul Parpais fait son entrée à l’Assemblée. La liste communiste, arrivée en tête avec 35090 voix, obtient un siège qui va à Marcel Peyrat. Le MRP, avec 25173 voix, et les radicaux, avec 18957 voix, ont chacun un siège qui vont respectivement à Louis Chevalier et à Edouard Ramonet. Raoul Parpais est nommé membre de la commission de la défense nationale.
En juin 1946, la liste SFIO qu’il conduit à nouveau dans l’Indre obtient un score en baisse, ne recueillant que 25626 voix sur un total de 130240 suffrages exprimés, mais il est suffisant pour permettre à Raoul Parpais de conserver son siège à l’Assemblée. La SFIO indrienne est arrivée en quatrième position, derrière les listes communiste, radical-socialiste et démocrate-chrétienne. Les trois autres sortants conservent leurs sièges. Raoul Parpais retrouve la commission de la défense nationale, le 26 juin 1946. Le 19 septembre 1946, il dépose une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à introduire des méthodes de gestion industrielles et commerciales dans les établissements à caractère industriel dépendant du ministère de la défense nationale. Il participe à la discussion de la proposition de loi relative à l’organisation du Conseil économique (2 octobre 1946). Le même jour, dans le débat budgétaire pour l’exercice 1946, il prend la parole dans la discussion budgétaire sur les crédits de l’armement. La rareté de ses interventions en séance publique est atténuée par ses prises de position sur le statut général des fonctionnaires, en soutenant l’amendement de M. Pineau sur les notes et appréciations générales. Il vote les lois sur les nationalisations.
Il est battu aux élections législatives de novembre 1946. Le score de la liste SFIO est à nouveau en décroissance. Les socialistes de l’Indre ne recueillent plus que 20 230 voix et n’ont aucun élu. Les trois députés sortants conservent leurs sièges. Georges Pirot, second de la liste communiste, obtient le quatrième et remplace Raoul Parpais au Palais-Bourbon.
André Parpais décède prématurément le 24 février 1947.