Charles, Albert Péchin
1871 - 1949
- Informations générales
-
- Né le 22 juin 1871 à Dampierre-les-bois (Doubs - France)
- Décédé le 12 septembre 1949 à Valentigney (Doubs - France)
1871 - 1949
Né le 21 juin 1871 à Dampierre les bois (Doubs).
Député de la Seine de 1928 à 1936. Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et à la Marine marchande du 20 février au 3 juin 1932. Né dans une famille protestante, Charles Péchin était le fils d'un caissier aux usines Japy à Beaumont. Il fit ses études secondaires au collège de Montbéliard puis celles de médecine à Paris. En 1895, il obtient son diplôme de docteur et il s'engage comme médecin à bord du Pouillé-Cartier », un releveur de câbles sur l'Atlantique. Il s'installe à Paris en 1897 pour exercer sa profession.
Attiré très jeune par la vie politique, il était l'ami de Rochefort et de Drumont, le directeur de la Libre Parole et fit partie de la Ligue des patriotes, avec Déroulède.
Il se présente à la députation en 1902 puis en 1910, les deux fois sans succès. Mobilisé en 1914 comme médecin capitaine à la tête d'une ambulance, il fait la campagne d'Alsace. En 1915, il est envoyé avec son ambulance en Orient et il fait la retraite sur Salonique. Nommé médecin commandant et chevalier de la Légion d'honneur en 1916, il dirige l'hôpital n° 6 à Salonique où il devient un ami intime du général Sarrail. Rapatrié en France en 1918 et nommé lieutenant-colonel, il devient médecin-chef de la place de Belfort. Il est démobilisé à la fin de 1918 et il reprend, en même temps, sa profession médicale et son activité politique.
Le 29 avril 1928, il est élu député de la 1re circonscription du XIIe arrondissement, au second tour, avec 6.498 voix contre 5.274 à Taillard. Il s'inscrit alors au groupe du centre républicain.
Dès 1928, il est membre de la commission de l'armée et de celle des boissons. Il dépose plusieurs propositions de loi : sur l'organisation des cadres de réserve de l'armée de terre ; sur les rentes viagères aux veuves et orphelins des sauveteurs décédés victimes de leur courage et de leur dévouement ; sur la réglementation des promesses de vente d'appartements.
Lors des discussions budgétaires, on retrouve dans ses interventions ses préoccupations militaires et médicales : les officiers de réserve, la désinfection des casernes, le service de santé de l'Afrique occidentale française, l'allocation journalière aux aveugles, les établissements nationaux de bienfaisance.
A la fin de cette première législature, il est nommé le 20 février 1932 sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et à la Marine marchande dans le 3e cabinet Tardieu qui reste en fonction jusqu'au 3 juin 1932.
A partir de juillet 1932, il est membre de la commission des comptes définitifs et des économies puis de celle des boissons et de nouveau de celle de l'armée.
Son activité parlementaire est toujours aussi intense et diverse. Il s'intéresse plus particulièrement aux problèmes du thermalisme : concession de l'établissement thermal de Bourbon-l'Archambault et cession à la ville de Luxeuil-les-Bains de l'établissement thermal de cette ville.
Il est l'auteur de plusieurs interpellations sur les épidémies de grippe qui ont sévi dans l'armée, sur la désorganisation du service de santé de l'Afrique occidentale française et sur l'urgence des réformes à apporter aux services de santé en général.
En 1936, il ne se représente pas aux élections législatives.
Charles Péchin est de nouveau mobilisé en 1940 comme médecin-lieutenant-colonel, adjoint au directeur du Service de la santé de la Place de Paris jusqu'à sa démobilisation, à l'armistice.
Il cesse dès lors toute activité médicale et politique.
Charles Péchin est commandeur de la Légion d'honneur.