Marie-Joseph Pernock
1897 - 1975
- Informations générales
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- Né le 4 juin 1897 à Le lorrain (Martinique - France)
- Décédé le 1er juin 1975 à Le lorrain (Martinique - France)
1897 - 1975
PERNOCK (Marie, Joseph, Emma)
Né le 4 juin 1897 à Lorrain (Martinique)
Décédé le 1er juin 1975 à Lorrain
Député de la Martinique de 1966 à 1967
Joseph Pernock est né dans une famille modeste. Son père, Edmond Pernock, propriétaire, agriculteur exploitant, est âgé de quarante-sept ans à sa naissance, et sa mère, Marie-Pauline Monar, âgée alors de trente-huit ans, exerce la fonction de couturière.
Instituteur, titulaire du brevet, Joseph Pernock, socialiste et résistant, est élu maire du Lorrain à la Libération et conseiller général du canton du Lorrain, Ajoupa-Bouillon en 1945. Il siège au secrétariat de la fédération SFIO de la Martinique en 1955.
Retraité, il est suppléant d’Emmanuel Véry-Hermence élu député de la première circonscription de la Martinique aux élections législatives de l’automne 1958. Ce dernier siège au Palais-Bourbon depuis la Libération. Dans sa profession de foi, le candidat approuve l’instauration de la Ve République et le retour au scrutin uninominal et se prononce pour l’intégration totale de la Martinique à la métropole sur le plan économique et social. Emmanuel Véry-Hermence est réélu dès le premier tour le 18 novembre 1962. Joseph Pernock resté son suppléant lui succède, après le décès de celui-ci le 19 juin 1966. Apparenté administrativement au groupe SFIO, le 3 octobre suivant seulement, il est nommé membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République le 6 octobre. Il intervient en séance dans le débat sur la loi de finances, le 20 octobre 1966, afin de solliciter du ministre de l’économie une remise des dettes du département et des moyens de modernisation du réseau routier. Il est partiellement entendu par le gouvernement et, ayant voté pour le projet de loi de finances de 1967, est l’objet des critiques du groupe socialiste.
Aux élections législatives de mars 1967, Joseph Pernock n’est pas réélu, n’obtenant que 5 999 suffrages sur 27 813 exprimés. C’est le gaulliste Camille Petit (Union pour la nouvelle république) qui l’emporte dès le premier tour.
Joseph Pernock conserve toutefois son siège de conseiller général jusqu’en 1973 et, ayant quitté le parti socialiste, siège ensuite comme divers droite. Il demeure enfin maire du Lorrain jusqu’à son décès en 1975.
Il était officier des palmes académiques, officier dans l’ordre du mérite, chevalier de la Légion d’honneur, médaillé d’honneur des sports. Un lycée du Lorrain porte son nom.
Il était père d’un fils, Etienne, né en 1929.