Jean Piot

1889 - 1948

Informations générales
  • Né le 27 juin 1889 à Châlons-sur-marne (Marne - France)
  • Décédé le 5 juin 1948 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Seine
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 juin 1889 à Châlons-sur-Marne (Marne). Député de la Seine de 1932 à 1936.

Fils d'un professeur de l'enseignement primaire, Jean Piot fait au lycée de Laon, sous l'autorité de Gustave Tery, de remarquables études. Dès 1907, il entre à l'Ecole normale supérieure. Lors de la fondation de l'oeuvre hebdomadaire, il collabore avec son ancien maître et devient journaliste.

En 1914, il publie son premier livre, Le Village. Exempté de service militaire, il tient à se battre. Il participe à la « guerre des tranchées » avec les Normands du 236e d'infanterie. Il est trois fois blessé et six fois cité. Le général en chef, qualifiant l'une de ces citations, déclarait « qu'elle était l'une des plus belles de l'armée française ». En 1920, Jean Piot devient rédacteur en chef de Bonsoir. Marcel Achard et Pierre Bénard font partie de l'équipe qui se groupe autour de lui. En 1924 paraît son second livre, Le Monde des journaux, puis, en 1926, un troisième, Comme je les vois. C'est à la même époque qu'il revient à L'oeuvre, dont il est nommé rédacteur en chef.

A 39 ans, en 1928, il se présente pour la première fois aux élections législatives, dans la 2e circonscription du XIVe arrondissement de Paris. Distancé au premier tour, où il arrive en troisième position avec 3.869 voix contre 5.420 à Delsol, il est battu par ce dernier au second tour, mais est cette fois en seconde position. En 1932, il est plus heureux : en tête dès le premier tour, il est élu au second par 9.054 voix contre 7.973 à Delsol.

A la Chambre, inscrit au groupe des républicains radicaux et radicaux socialistes, il fait partie des commissions des affaires étrangères, de l'Alsace-Lorraine, enfin de la commission d'enquête chargée de rechercher les causes et les origines des événements du 6 février 1934, dont il est élu vice-président. Il propose l'érection d'un monument à Aristide Briand, une subvention prélevée sur les dépenses militaires. Il prend part à la discussion d'interpellations relatives à l'activité des ligues et s'oppose enfin au vote sans débat de diverses propositions de loi instituant de nouveaux contingents de la Légion d'honneur.

En 1936, Jean Piot, avec 5.094 voix, est battu au second tour des élections par M. Pinelli, qui recueille 10.313 suffrages.

Il ne se présentera plus aux élections législatives. En 1937, il est fait commandeur de la Légion d'honneur.