Jules Poillot

1864 - 1942

Informations générales
  • Né le 9 septembre 1864 à Arnay-le-duc (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 25 avril 1942 à Montbard (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Côte-d'Or
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Côte-d'Or
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 septembre 1864 à Arnay-le-Duc (Côte D’Or). Député de la Côte D’Or de 1928 à 1936.

Jules Poillot fait ses études de médecine, mais il est attiré par la politique et, en 1928, alors qu'il est déjà conseiller général et maire de Montbard, il se présente aux élections législatives, dans la circonscription de Semur. Les élections se déroulent au scrutin uninominal. Il est élu au second tour, le 28 avril, par 10.280 voix (sur 21.295 inscrits et 18.037 votants) contre Guillot (2.804 voix), Charles (2.749 voix) et Mougeard (2.701 voix).

Jules Poillot s'inscrit au groupe de la gauche radicale. Durant la législature, il est membre de la commission de l'hygiène, de la commission du travail et de la commission des travaux publics et des moyens de communication. Il s'intéresse beaucoup à l'inspection médicale dans les écoles, au versement d'allocations aux familles, à la politique sociale dans son ensemble. C'est ainsi qu'il désire la paix sociale par la solidarité et l'intéressement des travailleurs à l'entreprise. Il souhaite également le développement de la Société des Nations. Réélu le 8 mai 1932, au second tour, il recueille 9.929 suffrages, alors que son adversaire principal Guillot, n en obtient que 6.924. Il s est alors présenté comme candidat républicain radical. Son programme consiste à sauvegarder la monnaie par des économies, c'est-à-dire en réduisant les gros traitements, en diminuant l'indemnité parlementaire, en augmentant l'impôt sur les traitements moyens, en réduisant le nombre de fonctionnaires, de sénateurs et de députés. Il réclame également une réforme de la fiscalité, des crédits pour l'agriculture, le commerce et l'artisanat.

Jules Poillot se déclare partisan de la paix et du désarmement. De 1932 à 1936, il est membre de la commission d'assurance et de prévoyance sociales (il dépose un rapport tendant à encourager les familles nombreuses), de la commission de l'hygiène et de la commission des comptes définitifs et des économies. Il sera également membre du comité consultatif des assurances contre les accidents du travail et de la commission supérieure des maladies professionnelles. Il ne se représentera pas aux élections de 1936.