Henri, Pierre, Jean-Baptiste Rouzaud

1855 - 1935

Informations générales
  • Né le 14 novembre 1855 à Axat (Aude - France)
  • Décédé le 17 juillet 1935 à Narbonne (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Aude

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 novembre 1855 à Axat (Aude), mort le 17 juillet 1935 à Narbonne (Aude).

Député de l'Aude de 1893 à 1898.

Docteur ès-sciences, maître de conférence à la Faculté des sciences de Montpellier, Henri Rouzaud, auteur de publications sur la science pure et sur les sciences appliquées, collaborateur de journaux et revues, curieux d'archéologie (il publiait en 1915 une étude intitulée Notice du trajet réel de la voie domitienne de Narbonne à Salses) semblait donc promis à une toute autre destinée qu'à celle d'homme politique et de parlementaire. Est-ce l'agriculture, ou plutôt la viticulture qui le conduisirent à la vie politique ? Cela est probable à une époque où les vignerons du Midi faisaient déjà beaucoup parler d'eux.

Conseiller municipal de Montpellier, Rouzaud se présenta aux élections législatives des 20 août et 3 septembre 1893 dans l'Aude, 1re circonscription de Narbonne. Sur 14.230 inscrits et 8.493 votants, Rouzaud rassembla 4.290 suffrages contre 4.092 à Ferroul.

Républicain de gouvernement et protectionniste, il était contre les grèves, l'anarchie, la lutte des classes et le collectivisme allemand. Il était partisan d'une République « respectueuse de tous les droits et de toutes les croyances, large, tolérante, éclairée, s'appuyant sur le bon ordre et le respect des lois ».

A la Chambre, il fut membre de diverses commissions. Il ne prit aucune initiative mais rapporta des dossiers d'élection et des projets d'emprunt pour les villes de province : Dunkerque, Narbonne, Marseille, Chartres, ainsi que pour le département de l'Aude et la ville de Tlemcen.

Orateur discret, il intervint néanmoins sur les poursuites Toussaint et sur le rachat du canal du Midi.

Il ne voulut pas persévérer dans la vie parlementaire et ne se représenta pas aux élections de 1898 : il se fit alors nommer percepteur à Narbonne, où il était encore en poste pendant la guerre de 1914-1918.

Il mourut presque octogénaire le 17 juillet 1935, à Narbonne. Il était officier d'Académie et chevalier du Mérite agricole.