Charles, Félix, Henri, Marie, Anne Ruellan
1876 - 1955
- Informations générales
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- Né le 22 février 1876 à Saint-malo (Ille-et-Vilaine - France)
- Décédé le 29 mars 1955 à Versailles (Seine-et-Oise - France)
1876 - 1955
Né le 22 février 1876 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
Député d'Ille-et-Vilaine de 1919 à 1924.
Charles Ruellan passa son enfance et son adolescence à Paramé avant de se fixer à Chaville, près de Versailles.
Il eut une conduite brillante pendant la Première Guerre mondiale et fut décoré de la Médaille militaire, puis de la Croix de guerre et, promu officier de la Légion d'honneur. Il termina la guerre comme capitaine d'infanterie. Conseiller municipal de Paramé où il possédait une résidence secondaire, il se présenta aux élections législatives du 16 novembre 1919 sur la liste d'union nationale conduite par M. de La Riboisière, propriétaire terrien. Il fut élu par 45.502 voix, venant en seconde position sur la liste qui obtint trois sièges sur 8. Sur 159.464 inscrits et 114.347 votants, la liste d'union nationale re cueillit plus de 45.000 voix, juste derrière la liste républicaine qui eut quatre sièges.
A la Chambre des députés, il s'inscrivit au groupe des indépendants et fit partie des commissions de la marine militaire, des pensions de guerre, des spéculations et marchés de guerre.
Il signa trois rapports en 1920, traitant successivement de la compétence et des pouvoirs du ministère des Pensions, de la permission accordée aux pensionnés militaires de résider à l'étranger sans autorisation préalable, et d'une proposition de loi sur les pensions militaires.
Il intervint souvent en séance publique, pour s'opposer au relèvement de l'indemnité parlementaire, pour demander des mesures à l'égard des profits scandaleux réalisés grâce aux marchés de guerre (1920). Il s'opposa à la majoration des droits de succession et demanda des crédits pour l'entretien des troupes et la construction des cimetières militaires, ainsi que la limitation de la portée de la loi d'amnistie, déposant plusieurs amendements.
Il insista pour la construction de maisons à bon marché et défendit le projet relatif aux arsenaux militaires.
A l'occasion de la loi créant de nouvelles ressources fiscales et une Caisse des pensions de guerre, il critiqua la procédure par décrets envisagée par le gouvernement.
Charles Ruellan ne se représenta pas aux élections de juin 1924 et abandonna la vie politique pour se fixer à Versailles qu'il ne devait plus quitter. Il était officier de la Légion d'honneur.