Joseph Sentenac

1835 - 1915

Informations générales
  • Né le 24 janvier 1835 à Saint-girons (Ariège - France)
  • Décédé le 5 février 1915 à Saint-girons (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 7 juillet 1878 au 14 octobre 1881
Département
Ariège
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Ariège
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Ariège
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Ariège
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Ariège

Biographies

Député de 1878 à 1889, né à Saint-Girons (Ariège) le 24 janvier 1835, il étudia le droit et se fit recevoir avocat.

Inscrit au barreau de sa ville natale, il manifesta des opinions républicaines, fut nommé sous-préfet de Saint-Girons après le 4 septembre 1870, donna sa démission en février 1871, et fut élu conseiller général de Saint-Girons en octobre suivant.

Candidat, le 20 février 1876, à la Chambre des députés dans l'arrondissement de Saint-Girons contre M. de Saint-Paul, ancien sénateur de l'Empire, M. Sentenac n'obtint que 7,149 voix contre 9,711 à son adversaire, élu. Il se représenta le 14 octobre 1877, et échoua encore une fois, avec 7,412 voix contre 10.905 à M. de Saint-Paul, député sortant, candidat officiel du gouvernement du Seize-mai.

Cette élection ayant été invalidée, M. Sentenac tenta de nouveau la fortune électorale, et, le 7 juillet 1878, l'emporta avec 10,016 voix (17,555 votants, 24,616 inscrits), sur M. de Saint-Paul, qui en réunit 7,574. M. Sentenac s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine et vota

- pour l'amnistie partielle,
- pour l'invalidation de l'élection Blanqui,
- pour l'article 7.

Partisan de la politique opportuniste, il obtint sa réélection le 21 août 1881, par 11,324 (13,869 votants, 24,487 inscrits), contre 2,202 à M. de Saint-Blanquat. Il soutint les cabinets Gambetta et J. Ferry, donna son suffrage à l'expédition du Tonkin, et, porté sur la liste républicaine de l'Ariège en octobre 1885, fut réélu député de ce département, au second tour de scrutin (18 octobre), par 31,873 voix (53,266 votants, 73,327 inscrits).

Il reprit sa place dans la majorité, vota pour l'expulsion des princes, fut rapporteur de la loi abrogeant le décret de 1881 sur l'interdiction de séjour des individus placés sous la surveillance de la haute police, appuya les ministères Rouvier et Tirard, et se prononça, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 24 janvier 1835 à Saint-Girons (Ariège), mort le 5 février 1915 à Saint-Girons.

Député de l'Ariège de 1878 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 302.)

Pour la quatrième fois, Joseph Sentenac sollicita les suffrages des électeurs de la circonscription de Saint-Girons, sous l'étiquette des républicains, le 22 septembre 1889. Il fut élu au premier tour de scrutin par 9.451 voix sur 17.541 votants et 24.878 inscrits.

Ce mandat lui fut renouvelé lors des élections législatives de 1893, mais seulement au deuxième tour de scrutin, le 3 septembre 1893, où il obtint 11.917 voix sur 13.347 votants et 24.625 inscrits.

Tant aux élections de 1889 qu'à celles de 1893, son principal adversaire fut Begouen, radical.

Durant ces deux législatures, la principale activité de Joseph Sentenac à la Chambre des députés consista dans le dépôt de propositions de loi tendant à obtenir des indemnités en faveur du département de l'Ariège dont les populations, en 1892 et 1897, furent victimes tant des orages et de la grêle que des inondations.

Lors du renouvellement législatif du 8 mai 1898 Sentenac n'obtint au premier tour de scrutin que 5.931 voix sur 17.503 votants et au deuxième tour de scrutin Galy-Gasparrou devait lui ravir son siège de député de l'Ariège.

Il abandonna alors définitivement la vie politique et mourut le 5 février 1915 dans sa ville natale de Saint-Girons, âgé de 80 ans.