Léon, Louis, Annie Pommeray

1858 - 1931

Informations générales
  • Né le 21 octobre 1858 à Talmont (Vendée - France)
  • Décédé le 21 mars 1931 à Talmont (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 1er janvier 1897 au 31 mai 1898
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 octobre 1858 à Talmont (Vendée), mort le 21 mars 1931 à Talmont.

Député de Charente-Inférieure de 1897 à 1902.

Docteur en droit, Léon Pommeray s'oriente d'abord vers le barreau, puis s'engage dans la carrière préfectorale.

Sous-préfet d'Avallon de 1885 à 1888, il se rapproche bientôt de son pays natal et devient sous-préfet de Jonzac en 1888, puis de Cognac en 1896.

Le député de la circonscription de Jonzac en Charente-Inférieure Dupon étant décédé en cours de mandat, il se présente à l'élection partielle de 1897 et est élu au second tour par 10.582 voix sur 19.822 votants contre 8.983 voix à Lannes de Montebello-Sievers, son adversaire immédiat.

Lors des élections générales, l'année suivante, il se représente et est élu au premier tour par 9.291 voix sur 17.554 votants, son concurrent direct Robert n'obtenant que 6.892 suffrages. Républicain progressiste, il ne veut « ni socialisme, ni réaction ». Il se spécialise dans les problèmes administratifs que la carrière préfectorale lui avait fait aborder. Il est membre de la commission de décentralisation et de celle des économies administratives. Mais il n'oublie pas les intérêts de sa région et plus spécialement les problèmes viticoles. Membre de la commission relative à la crise viticole, il intervient régulièrement dans les débats concernant la viticulture et les boissons.

Aux élections de 1902, il est battu d'extrême justesse au second tour par Lemarchand qui, avec 10.179 suffrages obtient cinq voix de plus que lui. Il abandonne alors la carrière politique et reprend ses anciennes fonctions préfectorales.

Il est nommé préfet de la Lozère en 1902, du Gers en 1904, de la Vienne en 1907 et de la Haute-Savoie en 1909.

A la veille de la première guerre mondiale, il reçoit le titre de préfet honoraire.

Il s'éteint dans sa ville natale le 21 mars 1931.