Humbert, Joseph, Marie Richard

1874 - 1953

Informations générales
  • Né le 15 février 1874 à Chambéry (Savoie - France)
  • Décédé le 19 février 1953 à Chambéry (Savoie - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Savoie
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 15 février 1874 à Chambéry (Savoie). Député de la Savoie de 1919 à 1924.

Il naît dans une famille estimée de Chambéry et après des études secondaires, il décide de suivre l'exemple de son père et de son frère et d'embrasser la carrière d'avocat. Il obtient sa licence de droit à la Faculté de Lyon, fait son stage d'avocat à Chambéry dans le cabinet d'un de ses frères, puis s'installe à Annecy et ensuite à Chambéry. Une fois sa carrière affirmée, il s'essaie à la politique et est élu conseiller municipal de La Motte-Servolex le 19 mai 1912. Il en deviendra le maire après le décès du titulaire en mars 1919. En même temps, il se présente aux élections cantonales et est élu conseiller général du canton de La Motte-Servolex le 29 octobre 1911, en remplacement de M. Chambon, démissionnaire. Sa carrière d'élu local sera longue puisqu'il demeure maire de sa commune jusqu'à la fusion de celle-ci dans l'agglomération du Tremblay et continue à l'y représenter en tant qu'adjoint spécial jusqu'au 10 mai 1941. Sa carrière d'élu national, plus brève, débute fort brillamment. Il se présente aux élections législatives du 16 novembre 1919 sous l'étiquette de républicain indépendant et est élu à la plus forte moyenne avec 19.311 voix.

Il adhère sans réserves au programme de sa liste dans la profession de foi de laquelle figure la reconnaissance de la dette contractée à l'égard des anciens combattants, la nécessité d'une réforme constitutionnelle tendant à élargir l'assiette du corps électoral du Président de la République, et à favoriser la stabilité ministérielle, la volonté d'apaisement religieux et social, la recherche d'un dynamisme économique reposant sur une stabilité financière, le désir de réduire les charges de l'Etat tant en ce qui concerne l'armée que la fonction publique.

A la Chambre, il est successivement élu membre de la commission de l'administration générale, de la commission des marchés et de la commission du commerce et de l'industrie.

Il dépose des propositions de loi relatives pour la plupart à divers problèmes de procédure juridique.

Il souhaite voir rendre obligatoire l'assurance contre les accidents à tout propriétaire ou locataire d'automobile. Sa compétence conduit ses pairs à le charger d'un grand nombre de rapports. Il prend personnellement part à la discussion de nombreux textes législatifs et dépose des amendements à cette occasion, notamment en matière de salles de jeux, de taxes de séjour, de législation sur les loyers.

Sa santé déclinant ensuite, il ne se sent pas en état de supporter la fatigue des déplacements et il ne se représente pas aux élections suivantes. Il se consacre à ses mandats locaux.