Louis Sonnery-Martin

1841 - 1907

Informations générales
  • Né le 5 janvier 1841 à Tarare (Rhône - France)
  • Décédé le 23 décembre 1907 à Lyon (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Rhône

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 janvier 1841 à Tarare (Rhône), mort le 23 décembre 1907 à Lyon (2e) (Rhône). Député du Rhône de 1893 à 1898.

Louis Sonnery-Martin se tourna d'abord vers le commerce et l'industrie, domaines dans lesquels il connut une réussite brillante. Manufacturier, ses compétences commerciales lui valurent la confiance et le respect de ses amis comme de ses concurrents. C'est ainsi qu'il fut élu président de la chambre de commerce de Tarare, juste récompense d'un travail obstiné en faveur du développement industriel et commercial de la région.

Homme d'action, Sonnery-Martin se dirige dès 1878 vers la politique et devient conseiller général du Rhône, fonction qui, pensait-il, lui permettrait mieux encore que le poste de président de la chambre de commerce de Tarare d'œuvrer pour la promotion de son département.

Quinze ans passés au service du département du Rhône l'incitent à briguer un mandat national et, en 1893, il se porte candidat aux élections législatives dans la 2e circonscription de Villefranche.

Il demande un emploi plus honnête et plus sage des ressources nationales et proteste contre l'accroissement constant du budget. Dans le même temps il attaque violemment les travaux publics improductifs, les sinécures et le gaspillage. Sonnery-Martin s'affirme tout au long de, la campagne électorale comme le partisan d'un gouvernement fort. Pour lui le but auquel doivent tendre tous les efforts est l'amélioration du sort des cultivateurs et des ouvriers.

Candidat des comités républicains libéraux il est élu au scrutin de ballottage par 7.881 voix contre 6.111 à Lachize, député sortant socialiste, et 2.345 voix à Chaffanjon, républicain.

Au premier tour Sonnery-Martin avait obtenu 6.607 voix, Lachize 5.096, Lasalle 4.895 et Désigaud 1.005.

A la Chambre il n'intervint jamais en séance publique, mais s'il n'affronta jamais la tribune il n'en déploya pas moins dans les milieux gouvernementaux une vive activité pour obtenir un essor rapide de la région qu'il représentait.

Sans doute son absence des débats publics lui fut-elle fatale puisqu'aux élections législatives de 1898 il ne parvint pas à retrouver son siège. Il affrontait un avocat local, Pallix, qui le battit par 10.689 voix contre 8.548.

Ainsi prenait fin la carrière politique de Louis Sonnery-Martin qui devait désormais se consacrer à ses activités professionnelles.