François, Clément Albert-Le-Roy

1856 - 1905

Informations générales
  • Né le 10 décembre 1856 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 18 août 1905 à Saint-fortunat-sur-eyrieux (Ardèche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 9 octobre 1904 au 18 août 1905
Département
Ardèche
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Paris le 19 décembre 1856, mort à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux (Ardèche) le 18 août 1905.

Député de l'Ardèche de 1904 à 1905.

Docteur ès lettres, Avocat à la Cour d'Appel de Paris, homme de lettres, Albert-Le-Roy, avait débuté dans la carrière administrative comme sous-préfet, et conseiller de préfecture de Seine-et-Oise.

Déjà conseiller général de l'Ardèche, il avait tenté en vain d'obtenir un mandat de Député en 1893, 1898 et 1902 dans la première circonscription de Tournon, et avait été battu successivement par MM. de Vogüé, Jules Roche et de Gailhard-Bancel En 1904, un siège se trouva vacant dans la circonscription de Privas, par suite du décès de M. Isaac Perrin. Il y fut élu sans concurrent, au premier tour de scrutin, le 9 octobre.

Inscrit à la gauche radicale-socialiste, et membre de diverses commissions, il se lança avec passion dans les débats qui marquèrent cette époque. On l'entendit notamment sur les poursuites proposées contre M. Gabriel Syveton (1904); il interpella le gouvernement sur la séparation des églises et de l'Etat, puis participa à la discussion du projet et des propositions de loi sur cette même séparation (1905).

Il partit avec sa famille au Château des Noneries à Saint - Fortunat - sur- Eyrieux (Ardèche) pour y passer ses vacances et y mourut le 18 août 1905. Ce décès qui eut lieu pendant l'intersession, ne fut pas annoncé à la Chambre et Albert-Le-Roy ne bénéficia pas de l'éloge funèbre d'usage.

Ecrivain de talent, il avait publié: Fabien (1879) ; Part à trois (1882) ; Le mariage de Laure (1882) ; L'argent de la femme (1884) ; Le gallicanisme au XVIIIe siècle (1892); De litteris provincialibus (1892) ; Georges Sand (1903) ; L'aube du théâtre romantique (1904).