Jean Voillot

1874 - 1953

Informations générales
  • Né le 5 avril 1874 à Ternant (Nièvre - France)
  • Décédé le 18 février 1953 à Lyon (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Rhône
Groupe
Parti socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 9 janvier 1927 au 13 janvier 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 avril 1874 à Ternant (Nièvre).

Député du Rhône de 1914 à 1919.

Sénateur du Rhône de 1927 à 1936.

Fils de menuisier, Jean Voillot vient de bonne heure à la politique, adhère au parti ouvrier français vers 1893, puis contribue à la fondation de la fédération unitaire du Rhône en 1905.

Dès 1910, ses concitoyens l'élisent conseiller général du département du Rhône.

Viennent les élections législatives du 26 avril 1914. Jean Voillot se présente sous le patronage du parti socialiste dans la 10e circonscription de Lyon et recueille au premier tour 6.400 voix contre 3.639 à Berlie, représentant du parti républicain démocratique, et 3.561 à Julien, du parti radical unifié. Au second tour, le 10 mai, il l'emporte avec 8.478 voix contre 4.655 à son principal adversaire.

Durant cette législature, Jean Voillot participe aux travaux de la commission d'administration générale et des marchés de la guerre.

Les élections législatives du 16 novembre 1919 ont lieu selon le système de la représentation proportionnelle. Avec 39.026 voix sur 156.075 votants. Jean Voillot se classe au septième rang des candidats, en particulier au quatrième rang de la liste du parti socialiste qui n'obtient que trois élus. Il se trouve donc momentanément contraint de renoncer à son activité politique sur le plan national.

Il reprend contact avec le Parlement à l'occasion des élections sénatoriales du 9 janvier 1927. Arrivant au premier tour en onzième position avec 209 voix sur 777 votants, il recueille au deuxième tour 436 suffrages, ce qui le classe au quatrième rang alors que cinq sièges sont à pourvoir.

On ne peut pas dire qu'une fois au Palais du Luxembourg il ait fait preuve d'un zèle remarquable, bien qu'ayant appartenu successivement aux commissions de législation civile et criminelle, des départements libérés de l'invasion, de l'air, enfin des travaux publics. Il n'est intervenu, en effet, qu'une fois à la tribune durant ses neuf années de mandat.

Jean Voillot ne se représente pas lors du renouvellement de 1936.