Louis Vichot

1825 - 1900

Informations générales
  • Né le 30 juillet 1825 à Besançon (Doubs - France)
  • Décédé le 18 janvier 1900 à Morlaix (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Finistère

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 juillet 1825 à Besançon (Doubs), mort le 18 janvier 1900 à Morlaix (Finistère). Député du Finistère de 1893 à 1898.

Ce n'est pas sa Franche-Comté natale qui verra Louis Vichot exercer une activité politique, mais la Basse Bretagne. Il est en effet conseiller municipal de Morlaix lorsqu'il arrive en tête du premier tour des élections législatives de 1893, devant deux candidats, républicains comme lui, dont le député sortant. Il battra au second tour un nouveau concurrent, l'abbé Patureau par 7.129 voix contre 4.875. Sa circulaire électorale, rédigée en français et en breton traduit un double souci : ses origines modestes le conduisent à se préoccuper des questions sociales (mutualité, prévoyance, accidents du travail) ; par ailleurs les problèmes locaux ne le laissent pas insensible ; qu'il s'agisse de deux sujets aussi différents que la pacification religieuse ou les difficultés de l'élevage du cheval. Nouveau député il restera dans l'ombre pendant près de deux ans avant de faire partie de diverses commissions ; commission des pétitions, commission de l'initiative parlementaire, commission sur la réglementation des Halles centrales de Paris. C'est surtout au sein du premier de ces organismes que se manifestera son activité.

Ce Franc-comtois, Breton d'adoption, montrera de l'intérêt pour les problèmes de la capitale et le dépeuplement de la province. Dans son rapport sur une pétition concernant certains des tarifs de l'octroi à Paris, il signalera les dangers d'un afflux trop important « d'une population ouvrière paisible et laborieuse vivant en famille dans de biens meilleures conditions de logement, d'économie et d'hygiène ».

Mais des circonstances privées et l'exercice de son mandat local l'amènent à demander de nombreux congés C'est discrètement qu'il terminera sa carrière parlementaire.

Il devait mourir le 18 janvier 1900 à Morlaix, il était dans sa soixante-quinzième année.