Marcel Leger

1888 - 1953

Informations générales
  • Né le 20 février 1888 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 9 novembre 1953 à Bellecombe-en-tarentaise (Savoie - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Savoie
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Né le 20 février 1888 à Paris.

Député de la Savoie de 1919 à 1924.

Cultivateur-ouvrier à Notre Dame de Briançon, militant syndicaliste, ancien combattant de la guerre 14-18, blessé en Orient, Marcel Léger se présente aux élections législatives de 1919. Le manifeste des républicains indépendants, auquel il souscrit, proclame la nécessité de l'apaisement religieux et voit dans le catholicisme une école de discipline et la condition des familles nombreuses. Le capital, l'intelligence et le travail doivent s'unir ; le commerce et l'industrie se développer ; l'agriculture faire l'objet d'une protection spéciale. Pas de socialisme, le moins de monopoles possible, un allégement des charges militaires, la diminution du nombre des fonctionnaires. Avec ce programme, Marcel Léger est élu, à la plus forte moyenne : 19.158 voix sur 50.713 votants.

Le nouveau député de la Savoie devient membre de la commission d'assurance et de prévoyance sociale et de la commission du travail en 1920. Les problèmes sociaux le préoccupent. Il est l'auteur de deux propositions de loi tendant à secourir les victimes des catastrophes naturelles qui avaient affecté sa région. Il dépose ensuite une proposition de loi tendant à modifier et à compléter la loi du 31 juillet 1917 relative à l'impôt sur les traitements, pensions et salaires. On lui doit de nombreux rapports sur les propositions de loi tendant à modifier la législation des accidents du travail.

Le 19 février 1920, Marcel Léger est nommé membre de la commission supérieure des maladies professionnelles. Il prend part à la discussion d'un projet de loi autorisant la réquisition du matériel et des locaux nécessaires à l'exécution des transports ; d'une proposition de loi relative au relèvement de l'indemnité parlementaire et d'une proposition de loi tendant à avancer l'heure d'été.

Dès 1921, il fait partie du conseil supérieur des retraites ouvrières.

Il participe à l'examen du projet de loi relatif aux bouilleurs de cru et du projet de loi concernant la distribution de l'énergie électrique dans les campagnes. Entre-temps, il présentera plusieurs rapports sur des pétitions.

Pendant la dernière année de son mandat, Marcel Léger est entendu, en qualité de rapporteur, dans la discussion du projet de loi prorogeant de deux années et modifiant la loi du 15 juillet 1922 sur les accidents du travail.

Il avait participé, successivement, à la discussion des projets de loi portant fixation du budget général en 1920, 1921 et 1923.

Marcel Léger ne fut pas réélu, aux élections législatives de 1924 et se consacra ensuite à ses fonctions de chef de service administratif aux usines de Prémont à Notre Dame de Briançon




Né le 20 février 1888 à Paris
Décédé le 9 novembre 1953 à Bellecombe-en-Tarentaise (Savoie)

Député de la Savoie de 1919 à 1924

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VI, p. 2214, 2215)

Chef de service administratif en retraite des usines de Prémont à Briançon, Marcel Léger se présente aux élections législatives de 1951, en troisième position sur la liste d'Entente républicaine de Savoie, comme candidat de l'Union des Indépendants paysans et Républicains nationaux. Il obtient 34 265 voix sur 102 986 suffrages exprimés, et seul la tête de liste, Joseph Delachenal est élu.

Il meurt à Bellecombe-en-Tarentaise le 9 novembre 1953, à l'âge de 65 ans.