Gustave Lesesne

1878 - 1958

Informations générales
  • Né le 29 juillet 1878 à Clichy ( - France)
  • Décédé le 13 octobre 1958 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Seine
Groupe
Députés indépendants
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Seine
Groupe
Unité ouvrière

Biographies

Né le 29 juillet 1878 à Clichy (Seine). Député de la Seine de 1928 à 1936.

Gustave Lesesne vécut toute sa vie dans la banlieue ouvrière du nord de Paris, ce qui lui permit de saisir la dureté de la condition ouvrière au XXe siècle.

Instituteur à Saint-Ouen, il milita vite dans les organisations syndicales et ouvrières et fut élu conseiller municipal, puis maire adjoint et maire de Saint-Ouen.

Aux élections générales de 1928 il se présenta comme candidat socialiste communiste, ayant rompu à la fois avec le parti socialiste (S.F.I.O.) et le parti communiste qu'il jugeait responsable de la désunion ouvrière.

Dès le premier tour de scrutin, le 22 avril, il venait en tête avec 6.405 voix sur 17.782 inscrits, devant Palaric (P.C.) qui recueillait 5.313 voix et Goët Ghebeur avec 1.929 voix. Au second tour, le 29 avril, son avance augmentait encore, et il était élu avec 7.501 voix contre 5.685 à Palaric et 1.294 à un nouveau candidat, Pitet, sur 14.854 votants.

Siégeant parmi les non inscrits, il fit partie de l'extrême gauche et refusa toujours d'accorder sa confiance aux divers gouvernements modérés. Toutefois, quand se présentèrent les gouvernements Steeg et Chautemps il s'abstint pour ne pas voter avec la droite.

Membre des commissions de l'administration générale départementale et communale, du travail, des pensions civiles et militaires, il déposa plusieurs propositions de loi concernant la profession d'herboriste, la réforme du régime des retraites des ouvriers des établissements d'Etat, le reclassement général des instituteurs publics, le rajustement des rentes des victimes des accidents du travail, et le paiement partiel par l'Etat des intérêts des emprunts contractés par les collectivités locales.

Aux élections de 1932 il se représenta et obtint, le 1er mai, 6.772 voix sur 16.189 votants et 19.148 inscrits devançant ses nombreux adversaires, Venet (communiste) qui recueillait 4.971 voix, Renteux (radical) 2.393 voix, Beynier (S.F.I.O.) 1.255 et Vaugrente (radical-socialiste) 293 voix. Au second tour, le 8 mai, le retrait de Beynier et Vaugrente ne modifiait pas le classement des candidats, Lesesne étant élu par 7.939 voix sur 15.148 votants devant Venet (5.202 voix) et Renteux (2.006 voix).

Il appartint aux commissions de l'administration générale, départementale et communale et du travail, ainsi qu'à la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky. Plus actif encore que dans le passé, il rédigea 11 rapports dont les plus importants concernent l'autorisation accordée aux collectivités locales de recourir à des taxes nouvelles.

De nouveau candidat aux élections générales de mai 1936, il se plaça, au premier tour, avec 5.150 voix derrière Berlioz (communiste) 8.571 voix, mais devant Pathey (républicain de gauche) et Beynier (socialiste S.F.I.O.) qui obtenaient respectivement 2.412 et 1.128 voix. Cet échec relatif l'incita à se retirer au second tour et à abandonner ensuite la vie politique.




Né le 29 juillet 1878 à Clichy (Seine)
Décédé le 13 octobre 1958 à Paris

Député de la Seine de 1928 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VI, p. 2259)

Gustave Lesesne conserve son poste de maire de Saint-Ouen jusqu'en 1944. Il se retire ensuite définitivement de la vie politique.