Félix de Lévis-Mirepoix
1846 - 1928
- Informations générales
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- Né le 1er mai 1846 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 1er avril 1928 à Paris (Seine - France)
1846 - 1928
Député depuis 1885, né à Paris le 1er mai 1846, entra à l'Ecole de Saint-Cyr, en sortit officier de cavalerie, et donna peu après sa démission.
Il fit la campagne de 1870 au 15e corps (armée de la Loire et armée de l'Est), puis s'occupa d'agriculture dans ses propriétés de l'Orne.
Maire d'Origny, il se présenta à plusieurs reprises à la députation, comme candidat monarchiste.
Le 6 mars 1881 (il s'agissait de remplacer M. Dugué de la Fauconnerie démissionnaire), M. de Lévis-Mirepoix obtint, dans la 1re circonscription de Mortagne, 5 188 voix contre 6 659 à l'élu républicain, M. Bansart des Bois.
Il échoua encore au renouvellement général du mois d'août suivant, avec 5 876 voix contre 6 537 au député sortant.
Porté, en octobre 1885, sur la liste conservatrice de l'Orne, il fut élu, au second tour de scrutin, le 6e et dernier, par 45 479 voix (88 704 votants, 107 583 inscrits). M. de Lévis-Mirepoix prit place à la droite monarchiste et vota
- contre la loi sur l'enseignement primaire,
- contre la nouvelle loi militaire,
- contre les divers ministères de la législature
et, en dernier lieu,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 1er mai 1846 à Paris (7e), mort le 1er avril 1928 à Paris.
Député de l'Orne de 1885 à 1910.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 150.)
Le comte de Lévis-Mirepoix fut régulièrement réélu, dans l'arrondissement d'Alençon : En 1889, par 8.164 voix contre 3.973 au républicain Marchand et 2.722 au radical Lherminier; en 1893, par 7.253 voix contre 7.056 au républicain de Corcelle ; en 1898, par 7.642 voix contre 6.967 au même ; en 1902, par 8.637 voix contre 3.641 à L. Burette, et en 1906, par 8.627 voix contre 4.399 à André.
Au cours de sa longue carrière parlementaire, le comte de Lévis-Mirepoix continua de siéger à droite, quoiqu'il renonçât bientôt à faire partie du groupe de la droite monarchiste.
Il lutta contre les cabinets radicaux de Bourgeois et Waldeck-Rousseau, qu'il accusa de dilapider les forces morales et matérielles de la nation, notamment par l'adoption de l'impôt progressif sur le revenu, par la législation anticléricale et par leur attitude dans l'affaire Dreyfus. Mais il chercha de plus en plus à favoriser la réconciliation de ses concitoyens autour d'un programme d'apaisement, de progrès et de patriotisme, qu'il jugeait nécessaire à la grandeur de la France. C'est ainsi qu'il soutint le cabinet modéré de Méline, protecteur des droits de l'agriculture et défenseur des libertés.
Il continua à s'occuper activement des questions agricoles notamment en participant à la discussion des budgets de l'Agriculture, et en soutenant une loi qui maintenait le principe du droit des bouilleurs de cru.
Il coopéra à la fondation du syndicat général des bouilleurs de cru et fut membre de la Société d'encouragement des chevaux pur sang ainsi que de la Société des agriculteurs de France.
Il fut battu aux élections du 24 avril 1910, où il n'obtint que 6.786 voix contre 7.012 à Dariac, candidat de la gauche démocratique, et renonça désormais à la vie politique.
Il mourut le 1er avril 1928, à Paris. Le comte de Lévis-Mirepoix était commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.