Jean-Baptiste Héral
1822 - 1911
Député de 1885 à 1889, né à Blaye (Tarn) le 28 novembre 1822, il exerçait la profession de géomètre dans sa ville natale, dont il était maire, lorsqu'il fut, le 4 octobre 1885, élu, comme républicain, député du Tarn, le 6e et dernier, par 47,226 voix (94,149 votants, 110,561 inscrits).
M. Héral siégea à gauche, et, sans paraître jamais à la tribune, vota avec les opportunistes, pour les ministères Rouvier et Tirard, contre la révision de la Constitution, et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger;
il s'était abstenu sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (chute du ministère Floquet).
Né le 28 novembre 1822 à Blaye (Tarn), mort le 20 mai 1911 à Blaye.
Député du Tarn de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 338.)
Le 22 septembre 1889, Héral semble se désintéresser de la politique : il ne se représente pas. Par contre, il va, à la faveur d'une élection partielle, tenter de rentrer dans l'arène : le marquis de Solages, député de la 2e circonscription d'Albi, président du conseil d'administration des Mines de Carmaux, démissionne le 18 octobre 1892 après la grève des mineurs. Jaurès se présente alors le 8 janvier 1893 et Héral s'oppose à lui, sans succès d'ailleurs; l'écart cependant ne sera que de 253 voix au premier tour et de 479 au second : sur 10.095 votants, 4.701 voix se portent sur son nom et 5.780 sur celui de Jaurès qui est élu.
Héral laisse désormais au marquis de Solages le soin de tenter de reprendre le siège de Jaurès.
Jean-Baptiste Héral meurt le 20 mai 1911 dans son pays natal de Blaye-les-Mines, âgé de près de 89 ans.