Paul de Lamberterie
1839 - 1912
Député de 1885 à 1889, né à Paris le 29 mai 1839, fils de Jean Pierre Louis de Lamberterie qui fut représentant en 1871, il fit son droit et entra sous le second Empire dans l'administration, d'abord comme conseiller de préfecture (1850), puis comme sous-préfet de Briançon.
En 1865, il s'engagea dans les mobilisés de la Haute-Vienne et fit la campagne comme officier; après la paix, il fut promu (29 avril 1871) sous-préfet de Confolens. Il remplit ensuite les mêmes fonctions à Fontenay-le-Comte (1874), à Paimbœuf (1876) et à Saintes (1877). A la chute du ministère de Broglie-Fourtou, M. de Lamberterie donna sa démission et se retira dans ses propriétés du Lot, où il s'occupa d'agriculture.
Porté aux élections législatives du 4 octobre 1885 sur la liste monarchiste du Lot, il fut élu député de ce département, le 4e et dernier, au scrutin de ballottage (18 octobre), par 38,285 voix (72,290 votants, 85,762 inscrits). M. de Lamberterie prit place à droite, vota contre la politique coloniale, scolaire et antireligieuse des ministères républicains, contre l'expulsion des princes, et, en dernier lieu,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
s'abstint sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, et se prononça
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Chevalier de la Légion d'honneur, du 12 octobre 1877.
Date de mise à jour: février 2018
Né le 29 mai 1839 à Paris, mort le 5 février 1912 à Paris (16e).
Député du Lot de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 561.)
La mort de sa femme à la veille du renouvellement législatif de 1889 le détourna de se présenter et, abandonnant la vie publique, il consacra son temps à voyager longuement à l'étranger. Vice-président de la Société bibliographique de France, il s'intéressa aussi à l'histoire, publiant une Monographie de la vicomté de Turenne.
Il mourut le 5 février 1912 à Paris, à l'âge de 73 ans.
Date de mise à jour: février 2018