Nicolas, Joseph Peraldi

1841 - 1914

Informations générales
  • Né le 18 mars 1841 à Ajaccio (Corse - France)
  • Décédé le 18 février 1914 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 4 septembre 1881 au 14 février 1885
Département
Corse
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 25 janvier 1885 au 7 janvier 1894
Sénateur
du 3 janvier 1909 au 6 janvier 1912

Biographies

Député de 1881 à 1885, membre du Sénat, né à Ajaccio (Corse) le 18 mars 1841, notaire dans cette ville, et président de la chambre des notaires, il était maire d'Ajaccio quand le gouvernement du Seize-Mai le révoqua, comme républicain, de ses fonctions municipales.

Réintégré en décembre suivant, conseiller général (août 1880), il fut élu, le 2 septembre 1881, au second tour de scrutin, député de l'arrondissement d'Ajaccio, par 6,850 voix (12,640 votants, 18,821 inscrits), contre 5,771 à M. Cunéo d'Ornano; il siégea à gauche, vota constamment avec la majorité opportuniste, pour les ministères Gambetta et J. Ferry, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour les crédits du Tonkin et, le 25 janvier 1885, fut nommé sénateur de la Corse, par 436 suffrages (744 votants).

Il suivit dans la Chambre haute la même politique que précédemment, s'abstint sur l'expulsion des princes (juin 1886), et se prononça, en dernier lieu,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse ;

il ne prit pas part au scrutin sur la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Chevalier de la Légion d'honneur (1879).


Né le 18 mars 1841 à Ajaccio (Corse), mort le 18 février 1914 a Paris.

Député de la Corse de 1881 à 1885.
Sénateur de la Corse de 1885 à 1894 et de 1909 à 1912.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 579.)

Au terme de son premier mandat sénatorial - discrètement rempli en séance publique et assidûment exercé au sein de la commission des congrès, puis de la commission des pétitions Péraldi se représente devant ses électeurs le 7 janvier 1894, lors du renouvellement triennal. Mais seul des sénateurs sortants, Pierre de Casabianca est réélu, entraînant dans son succès ses colistiers, Pitti-Ferrandi, 415 voix, et Farinole, 409.

Péraldi, battu avec 348 voix, se représente à l'élection partielle qui a lieu cinq mois plus tard, le 3 juin, pour remplacer le docteur Pitti-Ferrandi, décédé. Mais il n'obtient que 370 voix sur 747 votants contre 377 à Jacques Hébrard, ancien sénateur de l'Inde française et surtout directeur du Temps. Péraldi, battu de 7 voix seulement, proteste devant le 4e Bureau du Sénat, alléguant plusieurs griefs contre la régularité du scrutin. Mais le 5 juillet le Sénat, après avoir entendu longuement le rapporteur, Dufoussat, admet Hébrard comme sénateur de la Corse.

Péraldi ne se représente pas au renouvellement triennal du 4 janvier 1903, non plus qu'à l'élection partielle du 15 février 1903, ni qu'à l'élection partielle du 18 septembre 1904. Cependant, il se résout à affronter de nouveau les délégués sénatoriaux le 3 janvier 1909, lors d'une élection partielle destinée à remplacer Ranc et Arène, décédés. Il est élu par 530 voix sur 770 suffrages exprimés, avec Gabrielli, député, 678 voix, et contre Forcioli, également député, 269 voix.

Au cours de ses trois dernières années de parlementaire, Péraldi siège essentiellement à la commission des pétitions.

Il ne se représente pas au renouvellement triennal de 1912 et meurt deux ans plus tard, le 18 février 1914, âgé de près de 73 ans, à son domicile parisien.