François Silhol

1829 - 1912

Informations générales
  • Né le 12 octobre 1829 à Saint-ambroix (Gard - France)
  • Décédé le 29 janvier 1912 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 4 septembre 1881 au 14 octobre 1885
Département
Gard
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 7 janvier 1894 au 3 janvier 1903

Biographies

Député de 1881 à 1885, né à Saint-Ambroix (Gard) le 12 octobre 1829, il était propriétaire à Bessèges.

Membre du conseil général du Gard pour ce canton, il se présenta, à la députation, le 14 octobre 1877, dans la 2e circonscription d'Alais, et obtint 6,187 voix, contre 10,417 à l'élu conservateur, M. de Valfons.

Lors du renouvellement de 1881, M. Silhol se représenta, sous le patronage de M. Cazot, et fut élu, au second tour de scrutin (4 septembre) député de cette circonscription, par 8,988 voix, contre 7,075 à M. de Roux-Larcy, conservateur-monarchiste. M. Silhol prit place à gauche, dans les rangs de la majorité, avec laquelle il vota jusqu'en 1885, notamment pour les crédits de l'expédition du Tonkin.


Né le 12 octobre 1829 à Saint-Ambroix (Gard), mort le 29 janvier 1912 à Paris (8e).

Député du Gard de 1881 à 1885.

Sénateur du Gard de 1894 à 1902.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 318.)

En 1889, les élections législatives ayant lieu au scrutin uninominal, Silhol se présente dans la 2e circonscription d'Alais contre F. de Ramel. Le 22 septembre, le catholique conservateur l'emporte par 9.389 voix contre 6.130 au protestant républicain et 1.954 au « révisionniste » Audibert, sur 17.558 votants.

Silhol n'affrontera plus le suffrage direct. Il laisse ainsi passer les élections générales d'août 1893 pour se présenter aux élections sénatoriales du 7 janvier 1894. Il est alors élu, et seul élu, au premier tour par 429 voix sur 834 suffrages exprimés. Le second tour confirmera la défaite des trois sortants.

Mais le 4 janvier 1903, ce sera au sortant Silhol de connaître la défaite. Au premier tour, ses deux collègues Desmons et Bonnefoy-Sibour sont réélus par 487 et 421 voix. Sur 827 suffrages exprimés, il n'obtient, lui, que 277 voix, venant derrière Crémieux qui en recueille 391 et sera élu au second tour avec 489 voix. Silhol doit se contenter de 308 suffrages et il ne se représentera pas au renouvellement de 1912 qui ne précède d'ailleurs sa mort que de quelques jours.

Au Sénat, l'activité de Silhol fut assez importante et diverse. On le voit, dès 1894, président de la commission chargée d'examiner la proposition de loi Bérenger sur la prostitution. En 1895, il travaille au sein de la commission qui s'occupe de la proposition de loi Marcel Barthe destinée à prévenir les conflits entre le Sénat et la Chambre des députés. Il intervient plusieurs années de suite dans un long débat sur la responsabilité des accidents du travail. En 1897, il est rapporteur d'un texte sur les congés militaires agricoles et préside diverses commissions : celle sur le traité de commerce franco-japonais, sur le cautionnement des receveurs d'octroi, sur la convention franco-brésilienne relative à la frontière de la Guyane, sur le traitement des députés, sur le traitement des instituteurs. En 1900, nouvelle présidence de commission pour la retenue sur les doubles livrets de caisses d'épargne. 1901 le voit présider une dernière commission : celle qui examine la proposition créant le 7e arrondissement de Lyon. Silhol s'est d'ailleurs toujours intéressé de près aux affaires locales, qu'il s'agisse d'emprunts, d'octroi ou de limites communales.

Mais c'était alors la grande époque du chemin de fer et Silhol fut un considérable sidérodromophile : il se chargeait pratiquement de tous les rapports sur les créations de lignes, du tramway de Pierrefitte à Cauterets, à la voie étroite de Plouider à Plouescat, en passant par la crémaillère de Laon.

Les intérêts plus locaux de la sériciculture trouvèrent en lui un bon défenseur. Une de ses toutes dernières interventions fut, en 1902, celle qu'il fit comme rapporteur d'un texte douanier sur les pierres à aiguiser, à polir et à affûter.

Il mourut âgé de 83 ans, le 29 janvier 1912, à son domicile parisien avenue Vélasquez.