Marcellin, Eugène, Antoine Pellet

1849 - 1942

Informations générales
  • Né le 4 mai 1849 à Saint-hippolyte (Gard - France)
  • Décédé le 9 décembre 1942 à Villeraugue (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Gard
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Gard
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Gard
Groupe
Union républicaine

Biographies

Député de 1876 à 1885, né à Saint-Hippolyte (Gard) le 4 mai 1849, il termina ses études au lycée de Montpellier, se fit inscrire au barreau de Paris et collabora à divers journaux républicains, l'Indépendant du Midi, le Gard républicain, la Cloche, etc.

Engagé volontaire, puis officier de mobilisés à l'armée de la Loire en 1870, il fut fait prisonnier à la bataille du Mans.

Après la guerre, il publia des études historiques sur la Révolution, fut secrétaire de M. Cazot sénateur, et, sous ses auspices, se présenta, le 20 février 1876, aux élections législatives dans l'arrondissement du Vigan, où il fut élu député par 8 655 voix (16 246 votants, 18 829 inscrits), contre 4 292 à M. de Tarteron, représentant sortant, et 3 252 à M. Ed. André, bonapartiste. Il siégea au groupe de l'Union républicaine et fut des 363.

Réélu, comme tel, député du même arrondissement, le 14 octobre 1877, par 8 543 voix (16 858 votants, 19 014 inscrits), contre 8 262 à M. Albert Rivet conservateur, il soutint les ministères républicains et appuya la politique opportuniste.

Il obtint encore le renouvellement de son mandat, le 21 août 1881, par 10 570 voix (11 186 votants, 18 733 inscrits), reprit sa place dans la majorité modérée, soutint les cabinets Gambetta et Jules Ferry, et se prononça pour les crédits de l'expédition du Tonkin, et contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Il ne fut pas réélu aux élections générales de 1885.

On a de lui :
- Elysée Loustalot et les Révolutions de Paris (1872) ;
- Un Journal royaliste en 1789 : les Actes des apôtres (1873)
- le Général Championnet ;
- Variétés révolutionnaires (1884), etc.


Né le 4 mai 1849 à Saint-Hippolyte (Gard).

Député du Gard de 1876 à 1885.


(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 571.)

Après son échec de 1885, Marcellin Pellet avait abandonné la politique.

Il se tourna vers la diplomatie et termina cette nouvelle carrière comme ministre plénipotentiaire de 1re classe à La Haye. Il prit sa retraite en mars 1916.

Passionné par la Révolution française, Marcellin Pellet avait patiemment réuni une très importante et très curieuse bibliothèque, où il avait non seulement rassemblé tous les décrets, lois, procès-verbaux d'assemblées et textes de tout genre d'ordre administratif, mais aussi toutes sortes de documents littéraires et artistiques. Il a tenu à sauvegarder cette collection unique en faisant don à la Bibliothèque Séguier à Nîmes. Marcellin Pellet était membre de la Société des Gens de lettres.