Vital Bruneau
1835 - 1889
- Informations générales
-
- Né le 3 janvier 1835 à Villaines-la-juhel (Mayenne - France)
- Décédé le 9 février 1889 à Villaines-la-juhel (Mayenne - France)
1835 - 1889
Député de 1876 à 1885, né à Villaines-la-Juhel (Mayenne), le 3 janvier 1835, il exerçait la médecine dans son pays natal, dont il représentait le canton au conseil général de la Mayenne.
Il se présenta comme candidat républicain, le 20 février 1876, à la Chambre des députés, et fut élu dans la 2e circonscription de la Mayenne, par 9,891 voix (10,390 votants, 21,151 inscrits). Il siégea à gauche et fut des 363.
Après sa réélection, le 14 octobre 1877, par 9,001 voix (16,195 votants, 21,612 inscrits), contre 7,155 à M. Sablé, il continua de voter avec les républicains modérés de la Chambre,
- le 20 janvier 1879, pour l'ordre du jour de confiance en faveur du ministère Dufaure;
- le 21 février, pour l'amnistie partielle;
- le 5 juin, pour l'invalidation de l'élection de Blanqui;
- le 19 juin, pour le retour du Parlement à Paris;
- le 16 mars 1880, pour l'ordre du jour Devès en faveur du gouvernement (application des lois aux congrégations), etc.
Le 21 août 1881, M. Vital Bruneau obtint, sans concurrent, sa réélection (9,501 voix sur 10,245 votants, 21,401 inscrits.) Il suivit la politique opportuniste, repoussa l'institution d'un maire de Paris élu, la proposition Boysset relative à l'abrogation du Concordat, l'élection de la magistrature, la révision, vota les crédits du Tonkin, le maintien de l'ambassade auprès du pape, etc.. et se représenta, après le l'établissement du scrutin de liste, aux suffrages des électeurs de la Mayenne, le 4 octobre 1885 : il échoua cette fois avec 30,724 voix; le dernier élu des conservateurs, M. Barouille, obtenait 41,217 suffrages.
Né le 3 janvier 1835 à Villaines-la-Juhel (Mayenne), mort le 9 février 1889 à Villaines-la-Juhel.
Député de la Mayenne de 1876 à 1885. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 518.)
Après cet échec, il abandonna l'arène politique et regagna sa commune natale où il mourut prématurément le 9 février 1889 à 54 ans.