Henri Salomon
1831 - 1908
Député de 1876 à 1885, né à Massignac (Charente) le 21 mars 1831, il était avoué à la cour d'appel de Poitiers, conseiller municipal de cette ville et conseiller d'arrondissement, lorsqu'il fut élu, comme candidat républicain, le 20 février 1876, député de la 1re circonscription de Poitiers, par 5,992 voix (11,679 votants, 15,247 inscrits), contre 5,568 à M. Ernoul. Il prit place au centre gauche, et fut l'un des 363 députés qui, au 16 mai, refusèrent de voter l'ordre du jour de confiance demandé par le ministère de Broglie.
Réélu, le 14 octobre 1877, par 6,843 voix (12,806 votants, 15,784 inscrits), contre 5,920 à M. Ernoul, et, le 21 août 1881, par 7,325 (9,779 votants, 16,763 inscrits), il continua de siéger dans la majorité républicaine, et soutint de ses votes la politique scolaire et coloniale des ministères opportunistes.
Après avoir échoué comme candidat au Sénat dans la Vienne, le 8 janvier 1882, avec 167 voix sur 375 votants, et le 15 février 1885, avec 329 voix sur 693 votants, contre 365 à l'élu, M. de Beauchamp, il a été nommé conseiller à la cour d'appel de Poitiers, en janvier 1886.
Né le 21 mars 1831 à Massignac (Charente), mort le 31 mai 1908.
Député de la Vienne de 1876 à 1885.
Sénateur de la Vienne de 1891 à 1900.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 261.)
Demeuré éloigné du parlement pendant six ans, Salomon fut enfin élu au Sénat lors du renouvellement partiel de 1891 dans des conditions propres à lui faire oublier ses précédents échecs. Il passa en effet dès le premier tour, obtenant 371 voix sur 718 votants.
Son activité au Luxembourg se réduit à la participation à un certain nombre de commissions et au dépôt d'une pétition des greffiers de la Vienne en 1897. Trois ans après, Henri Salomon n'obtenait que 137 voix au premier tour des élections sénatoriales (la majorité absolue étant de 358) et ne parvenait qu'à 212 au second tour, ce demi-échec l'amenait à se retirer de la compétition et marqua cette fois la fin de sa carrière politique. Il se fit alors nommer juge de paix à Vincennes.
Il mourut le 31 mai 1908 à l'âge de 77 ans.