Eugène, Frédéric, François, Dominique de Ladoucette
1807 - 1887
- Informations générales
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- Né le 15 mars 1807 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 28 septembre 1887 à Viels-maisons (Aisne - France)
1807 - 1887
Député au Corps législatif de 1852 à 1870, député de 1876 à 1877, né à Paris le 15 mars 1807, mort au château de Viels-Maisons (Aisne) le 28 septembre 1887, fils de Jean-Charles-François, baron de Ladoucette (1772-1848), député de 1834 à 1848, et frère aîné de Louis-Napoléon-Laetitia-Charles, baron de Ladoucette (1809-1869), représentant en 1849 et sénateur du Second Empire, Eugène-Frédéric-François, baron de Ladoucette entra dans l'administration sous Louis-Philippe, et y débuta, comme auditeur au conseil d'Etat, en 1831. Sous-préfet de Vouziers (1833), de Saint-Etienne (1838), il donna sa démission le 12 février 1846, pour se livrer à l'exploitation de ses propriétés.
Mais le gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte le rappela à la politique en le désignant comme candidat officiel au Corps législatif dans la 2e circonscription des Ardennes ; le baron de Ladoucette fut élu, le 29 février 1852, par 30,271 voix (33 450 votants, 43 276 inscrits), contre 1 697 à M. Jules de Chabrillan et 469 à M. Lavocat, ancien député.
Il s'associa au rétablissement de l'Empire, appartint à la majorité dynastique, et fut réélu, avec l'appui de l'administration, pendant toute la durée du régime impérial :
- le 22 juin 1857, par 29 272 voix (30 074 votants, 41 590 inscrits), contre 181 au général Cavaignac ;
- le 1er juin 1863, par 23 996 voix (24 466 votants, 30 020 inscrits),
- et, le 24 mai 1869, par 23 563 voix (26,122 votants, 29 474 inscrits), contre 2 259 à M. Jules Simon.
M. de Ladoucette n'eut qu'un rôle parlementaire effacé et se borna, en général, à voter selon les vœux du pouvoir, notamment pour la déclaration de guerre à la Prusse.
Il quitta momentanément la scène politique après la révolution du 4 septembre 1870. Puis il rentra dans la lutte le 20 février 1876, et se porta candidat « constitutionnel » dans l'arrondissement de Vouziers, qui l'envoya à la Chambre des députés par 7 353 voix (14 689 votants, 16 540 inscrits), contre 5 274 à M. Léon Robert, ancien représentant, et 1 983 à M. Gobron. Après l'élection, il réclama, dans une lettre adressée à plusieurs journaux de Paris, contre la qualification qui lui était donnée de « député bonapartiste ». Il alla siéger dans les rangs de la minorité, et fit partie du groupe de l'appel au peuple, avec lequel il vota, pour le gouvernement du Seize Mai, contre les 363.
Choisi par la ministère de Broglie-Fourtou comme candidat officiel aux élections du 14 octobre 1877, il échoua avec 6 751 voix contre 8 029 à l'élu républicain, M. Péronne.