Philippe, Jean, Barnabé Devoucoux

1819 - 1889

Informations générales
  • Né le 11 juin 1819 à Château-chinon (Nièvre - France)
  • Décédé le 25 janvier 1889 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Cher
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1877, né à Château-Chinon (Nièvre), le 11 juin 1819, mort à Toulouse (Haute-Garonne), le 25 janvier 1889, il s'établit avocat à Autrui en 1848.

Proscrit au 2 décembre 1851 en raison de ses opinions républicaines, il passa en Suisse, et rentra en France deux ans après. Il se fit alors inscrire au barreau de Bourges, fut nommé maire de la ville après le 4 septembre 1870, et révoqué de ses fonctions le 24 mai 1873.

Candidat, sur une liste républicaine du Cher, aux élections législatives du 8 février 1871, il échoua avec 21,875 voix sur 76,432 votants; il se présenta de nouveau, le 9 Juillet suivant, à une élection partielle destinée à pourvoir au remplacement de M. Le brun, démissionnaire, et de M. Thiers qui avait opté pour la Seine, et obtint sans être élu, 28,418 voix sur 61,891 votants. Les élections du 8 octobre, pour les conseils généraux lui furent plus favorables; il devint l'élu du canton de Bourges, et président du conseil général en 1871 et 1872.

Candidat républicain aux premières élections sénatoriales du 30 janvier 1876, il échoua avec 102 voix sur 356 votants, mais, aux élections législatives qui suivirent (20 février), il fut nommé dans deux arrondissements du Cher: dans la 1re circonscription de Bourges avec 7,649 voix sur 14,902 votants et 18,838 inscrits, contre 7,192 voix à M. Buffet, et dans la 2e circonscription de Saint-Amant avec 6,321 voix sur 11,989 votants et 14,800 inscrits, contre 3,774 voix à M. le comte de Saint-Sauveur, et 1,369 à M. Clogenson. Il opta pour Bourges, prit place à la gauche républicaine, dont il fut un des vice-présidents, combattit le cabinet de Broglie, et fut des 363.

Aux élections du 14 octobre 1877, qui suivirent la dissolution de la Chambre, M. Devoucoux échoua à Bourges, avec 6,914 voix contre 9,099 à M. d'Arenberg. Sous le ministère Dufaure (décembre 1877) il fut nommé préfet du Tarn-et-Garonne, puis, le 15 mai 1879, conseiller à la cour de Toulouse, où il mourut.