Adolphe de Chanal
1811 - 1882
- Informations générales
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- Né le 20 juin 1811 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 21 mars 1882 à Neuilly-sur-seine (France)
1811 - 1882
Député de 1876 à 1881, né à Paris, le 20 juin 1811, mort à Neuilly (Seine), le 21 mars 1882, il passa par l'Ecole polytechnique, et entra dans l'artillerie comme sous-lieutenant en 1835.
Capitaine le 18 février 1841, il fut noté pour ces opinions républicaines par le gouvernement de Louis-Philippe. La révolution de février 1848 le nomma préfet des Hautes-Alpes. Il administra ensuite les départements du Gard et de l'Ain, et resta en fonctions sous la dictature de Cavaignac comme pendant la présidence de L. Napoléon Bonaparte. Toutefois, il donna sa démission lors du coup d'Etat de décembre 1851, - il était alors préfet de l'Ain - et reprit du service avec son grade de capitaine d'artillerie. Chef d'escadron en 1854, lieutenant-colonel en 1860, M. de Chanal reçut mission de se rendre en Amérique pour y suivre les opérations de la guerre de sécession.
A l'armée du Potomac, il se lia avec le général Grant, devenu plus tard président des Etats-Unis. Il fut promu colonel en 1866; en cette qualité il fit la campagne franco-allemande dans Paris assiégé. Général de brigade par décision du 18 janvier 1871, il se vit confirmé dans cette situation par la commission de révision des grades, puis il passa, eu 1873, dans le cadre de réserve.
Le général de Chanal songea alors à aborder la carrière parlementaire. Il avait des intérêts dans la Corrèze : ce fut dans la 1re circonscription de Tulle qu'il se présenta et qu'il fut élu, le 20 février 1876, par 6,847 voix (12,749 votants, 15,834 inscrits), contre 5,878 à M. Lestourgie, conservateur, représentant sortant.
Il siégea à la gauche de la Chambre des députés, fut des 363, et obtint la confirmation de son mandat législatif, le 14 octobre, par 6,554 voix sur 12,792 votants, 16,141 inscrits, contre 6,173 à M. Lestourgie, candidat officiel. Il prit la parole, en juin 1880, dans la discussion du projet de loi sur l'intendance militaire, et soutint l'ancienne organisation; il vota, dans la législature, avec la gauche modérée :
- pour le ministère Dufaure,
- pour l'élection de M. J. Grévy comme président de la République,
- puis pour le retour du parlement à Paris (au Congrès),
- contre l'amnistie plénière,
- pour l'article 7 et l'application des décrets, etc.
Commandeur de la Légion d'honneur, du 11 mars 1868. (Il avait été fait chevalier de l'ordre en novembre 1848, comme préfet de la République).