Marie, Xavier, Ernest Vissaguet
1834 - 1920
- Informations générales
-
- Né le 4 novembre 1834 à Le puy (Haute-Loire - France)
- Décédé le 20 mars 1920 à Le puy (Haute-Loire - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- Ire législature
- Mandat
- Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
- Département
- Haute-Loire
- Groupe
- Gauche républicaine
Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs
- Sénateur
- du 5 janvier 1879 au 4 janvier 1888
- Sénateur
- du 5 janvier 1888 au 2 janvier 1897
- Sénateur
- du 3 janvier 1897 au 6 janvier 1906
- Sénateur
- du 7 janvier 1906 au 10 janvier 1920
Biographies
Député de 1876 à 1877, membre du Sénat, né au Puy (Haute-Loire) le 4 novembre 1834, fils d'un notaire du Puy, il se fit inscrire au barreau de cette ville en 1856, et fut, en 1869, l'un des fondateurs d'un journal d'opposition libérale, l'Avenir de la Haute-Loire.
Nommé, le 29 septembre 1870, procureur de la République au Puy, il donna sa démission de magistrat en juin suivant, fut élu conseiller général du canton de Solignac-sur-Loire (8 octobre 1871), réélu le 4 octobre 1874, devint secrétaire, puis vice-président de l'assemblée départementale, et, aux élections législatives du 20 février 1876, fut élu député de la 2e circonscription du Puy par 7,666 voix (13,662 votants, 15,321 inscrits), contre 5,924 à M. Calemard de la Fayette. Il prit place à la gauche républicaine, et fut des 363.
Les élections qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai ne lui furent pas favorables : il échoua avec 5,227 voix, contre 9,987 au candidat du gouvernement, M. Vinay ; l'élection fut invalidée, mais M. Vissaguet ne se représenta pas.
Au renouvellement triennal du Sénat du 5 janvier 1879, il fut élu sénateur de la Haute-Loire par 206 voix sur 322 votants. Il siégea à gauche dans la Chambre haute, proposa (février 1883), dans la discussion sur la réforme du serment judiciaire, un amendement demandant le maintien des mots « je le jure », mais sans l'addition des expressions « devant Dieu » (rejeté par 148 voix contre 119), soutint la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, vota l'expulsion des princes, et fut réélu sénateur, au renouvellement triennal du 5 janvier 1888, par 362 voix sur 703 votants.
Il s'est prononcé, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.
On a de lui, outre des articles de politique, de littérature et d'histoire dans les journaux de la région, plusieurs travaux d'histoire locale, dont un Essai sur l'histoire municipale du Puy.
Né le 4 novembre 1834 au Puy (Haute-Loire), mort le 20 mars 1920 au Puy.
Député de la Haute-Loire de 1876 à 1877.
Sénateur de la Haute-Loire de 1879 à 1920.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 540.)
Vissaguet fut réélu sénateur, le 3 janvier 1897, dès le premier tour, avec 383 voix sur 698 votants et 694 suffrages exprimés, en compagnie d'Allemand qui obtenait 451 voix.
Il fut encore réélu, toujours au premier tour, aux élections du 7 janvier 1906, avec 366 voix sur 695 votants et 694 suffrages exprimés, en compagnie de Charles Dupuy qui en obtenait 480.
En revanche, il fut victime, aux élections du 11 janvier 1920, de son effacement dans les débats sénatoriaux. Au premier tour, sur 683 votants et suffrages exprimés, il ne recueillit que 206 voix, alors que Charles Dupuy en obtenait 374 et était élu, que le général Fayolle en obtenait 282, d'Authouard 275, Enjolras 237 et Foulhy 131. Au deuxième tour, Foulhy recueillit 393 voix et Enjolras 363 voix. Vissaguet était éliminé de la compétition.
Président du Conseil général de son département, il mourut le 20 mars 1920 au Puy à l'âge de 85 ans.