Camille Claude

1826 - 1876

Informations générales
  • Né le 20 décembre 1826 à Toul (Meurthe - France)
  • Décédé le 19 août 1876 à Toul (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 19 août 1876
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, député en 1876, né à Toul (Meurthe), le 20 décembre 1826, mort à Toul le 19 août 1876, il fut avoué dans sa ville natale.

Conseiller général libéral de la Meurthe sous le second Empire, il fut, le 8 février 1871, porté sur la liste républicaine dans ce département, dont il devint le 6e sur 8, avec 48 083 voix (83 223 votants, 120 231 inscrits) le représentant à l'Assemblée nationale.

Il s'inscrivit à la gauche républicaine, vota contre la paix, protesta contre le démembrement de la région qu'il représentait, et conserva son siège à l'Assemblée nationale, où il prit plusieurs fois la parole, notamment pour proposer de faire payer par le pays tout entier les contributions de guerre qui avaient frappé certaines parties du territoire, et de faire inscrire sur les listes électorales, sans condition, les Alsaciens-Lorrains qui avaient opté pour la France.

Après s'être prononcé contre les prières publiques, contre le pouvoir constituant, pour le retour à Paris, contre la démission de Thiers au 24 mai, M. Claude fit une opposition constante au ministère de Broglie, repoussa le septennat, l'état de siège, la loi des maires, et vota les lois constitutionnelles.

Après la séparation de l'Assemblée nationale, il posa sa candidature à la députation, le 20 février 1876, dans l'arrondissement de Toul : « Je désire, disait-il aux électeurs, que les populations des villes et surtout celles des campagnes, par reconnaissance et par raison, s'attachent à la République comme au seul gouvernement, qui, en leur conservant le suffrage universel, leur donnera l'ordre et la paix. » Sans concurrent, M. Claude fut élu député de Toul par 12 468 voix sur 13 201 votants et 18 042 inscrits. Il reprit à la Chambre nouvelle sa place dans les rangs de la gauche ; mais il y siégea peu de temps.

Pendant les vacances parlementaires, surpris par un orage pendant une promenade, il périt frappé de la foudre, tandis qu'il s'efforçait de retenir ses chevaux emportés.