Eugène, Marie, Victor Rendu
1824 - 1902
- Informations générales
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- Né le 10 janvier 1824 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 27 février 1902 à Paris (Seine - France)
1824 - 1902
Député de 1876 à 1877, né à Paris le 10 janvier 1824, il fit son droit et sa licence ès lettres et, en 1844, entreprit en Italie un voyage au cours duquel il se lia avec le comte Balbo et Massimo d'Azeglio, et put traiter avec compétence les questions italiennes dans les journaux et dans des livres.
A la révolution de 1848, il collabora à l'Ere nouvelle, avec Lacordaire, Ozanam et l'abbé Maret. La part qu'il prit aux polémiques relatives à l'enseignement le fit appeler dans les bureaux du ministère de l'Instruction publique, comme commis rédacteur, par M. de Parieu, lors de l'élaboration de la loi du 15 mars 1850. Nommé, l'année suivante, inspecteur de l'enseignement primaire, puis rappelé, en 1854, au ministère comme chef du personnel de l'instruction primaire, il fut en outre chargé de différentes missions en Allemagne et en Angleterre, fut décoré de la Légion d'honneur en 1856, et envoyé à Londres en 1857, pour assister au congrès de l'instruction publique présidé par le prince Albert. En 1860, il fut nommé inspecteur général de l'instruction publique.
Conseiller général de Seine-et-Oise, il se présenta à la députation dans la 3e circonscription de ce département, le 23 octobre 1859, et échoua avec 7,351 voix contre 18,893 à l'élu, M. Dambry, candidat du gouvernement, et 686 au vicomte de Ruty; il ne fut pas plus heureux comme candidat officiel, aux élections du 24 mai 1869, avec 14,505 voix, contre 15,593 à l'élu, candidat indépendant, M. Antonin Lefèvre-Pontalis.
Il entra à la Chambre le 20 février 1876, comme député de la 1re circonscription de Pontoise, élu par 6,729 voix (13,002 votants, 15,979 inscrits), contre 6,103 à M. de Pressensé, candidat républicain. Il avait déclaré que « sans rien désavouer de son passé, il entrerait dans le régime inauguré le 25 février, en citoyen consciencieux, pour le pratiquer, et, non pas en ennemi pour le renverser.» Il prit place à droite, soutint, au 16 mai, le ministère de Broglie contre les 363,et ne se représenta pas aux élections générales du 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai.
Il avait été nommé inspecteur général hors cadre le 1er septembre 1877, et il fut admis à la retraite comme tel, l'année suivante.
A l'approche des élections générales de 1885, M. Rendu fit dans les communes rurales de Seine-et-Oise une série de conférences, et fut porté, aux élections du 4 octobre, sur la « liste agricole », qui échoua.
M. Rendu a obtenu, en 1876, un prix de l'Académie des sciences morales et politiques pour ses travaux sur l'instruction publique et a publié un grand nombre d’ouvrages parmi lesquels: Manuel de l'enseignement primaire ; Commentaire théorique et administratif de la loi sur l'enseignement primaire (1850) ; Sur l'obligation légale de l'enseignement (1860); L'instruction primaire devant l'Assemblée nationale (1873); L'Italie devant la France (1849) ; La souveraineté pontificale et l'Italie (1862), etc.
Né le 10 janvier 1824 à Paris, mort de 27 février 1902 à Paris.
Député de Seine-et-Oise de 1876 à 1877. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 118.)
Malgré son échec aux élections de 1885, Rendu se représenta en 1889 dans la 1re circonscription de Pontoise. Ce fut encore un échec ; en seconde position au premier tour avec 4.841 voix sur 13.891 votants, il fut battu de justesse avec 6.923 voix sur 14.057 votants contre 6.959 au député sortant Hubbard, élu. Ce fut sa dernière tentative.
Il mourut le 27 février 1902 à Paris à l'âge de 78 ans.