Jean-Marie, Guillaume, Ernest Cesbron

1809 - 1882

Informations générales
  • Né le 4 avril 1809 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 1er janvier 1882 à Poitiers (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Vienne
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Vienne
Groupe
Appel au peuple

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1881, né à Bordeaux (Gironde), le 4 avril 1809, mort à Poitiers (Vienne), le 1er janvier 1882, il fut notaire dans cette ville, de 1837 à 1867, et nommé ensuite notaire honoraire.

Membre pendant 23 ans de la chambre de discipline des notaires de l'arrondissement de Poitiers, président de cette chambre pendant 11 ans, il fit partie du conseil municipal de Poitiers de 1848 à 1870, et du conseil général de la Vienne de 1862 à 1870, pour le canton sud de Lotiers.

Dévoué au second Empire, il vivait retiré à la campagne, en son château des Roches, près Marigny-Brisay (Vienne), quand les conservateurs bonapartistes de sa circonscription (la 2e de Poitiers), le portèrent aux élections pour la Chambre des députés, le 20 février 1876. M. Cesbron fut élu par 8,460 voix (13,332 votants, 16,793 inscrits), contre 4,810 voix, à M. Demarçay, candidat républicain. Il fit partie du groupe de l'Appel au peuple, vota, après le 16 mai 1877, avec la minorité de droite contre les 363, et fut, après la dissolution (14 octobre 1877), le candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai ; il fut alors réélu par 8,142 voix (13,376 votants, 17,361 inscrits) contre 5,183 à M. Périvier, républicain.

Il se prononça, dans la législature,

- contre les invalidations des députés de la droite,
- contre le ministère Dufaure et les ministères qui suivirent,
- contre l'élection de M. Grévy (janvier 1879) à la présidence de la République,
- contre l'amnistie,
- contre l'article 7,
- contre l'application des décrets aux congrégations,
- contre la proposition tendant au rétablissement du divorce, etc.

M. Cesbron déposa en outre plusieurs propositions, et fit voter notamment la loi sur la prescription des taxes des actes notariés. Des raisons de santé ne lui permirent de se représenter aux élections d'août 1881; il mourut en effet quelques mois après.