Jean-Baptiste Ninard

1826 - 1886

Informations générales
  • Né le 11 mars 1826 à Bourganeuf (Creuse - France)
  • Décédé le 7 mai 1886 à Limoges (Haute-Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Haute-Vienne
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 27 avril 1880
Département
Haute-Vienne
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 18 avril 1880 au 7 janvier 1882
Sénateur
du 8 janvier 1882 au 7 mai 1886

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1880, sénateur de 1880 à 1886, né à Bourganeuf (Creuse) le 11 mars 1826, mort à Limoge (Haute-Vienne) le 7 mai 1886, avocat à la cour d'appel de Limoges, quatre fois bâtonnier de l'ordre, conseiller général du canton-nord de cette ville, il se présenta à la députation dans la Haute-Vienne, le 7 janvier 1872, pour remplacer M. Charreyron, décédé ; il échoua avec 13,485 voix contre 22,836 à l'élu, M. Charreyron, conservateur, et 6,844 à M. Alfred Talandier, radical.

Il se représenta comme candidat constitutionnel, aux élections générales du 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Limoges, et fut élu par 9,295 voix (12,734 votants, 19,260 inscrits), contre 3,357 à M. Chauffour. Il prit place à la gauche républicaine et fut l'un des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.

Réélu, le 14 octobre 1877, par 10,024 voix (14,433 votants, 19,909 inscrits), contre 3,693 à M. Brousseaud et 541 à M. de Peyramont, il continua de siéger à gauche et de soutenir de ses votes les ministères opportunistes.

Nommé sénateur de la Haute-Vienne, le 18 avril 1880, en remplacement de M. de Peyramont décédé, par 160 voix (267 votants), contre 87 voix à M. de Mérinville, 48 à M. Lesguillon et 48 à M. Daniel Lamazière, il siégea à gauche dans la Chambre haute, fut réélu, au renouvellement triennal du 8 janvier 1882, par 147 voix (261 votants), combattit (juillet 1883) la suppression des petits tribunaux lors de la discussion sur la réforme de la magistrature, appuya la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et mourut au cours de la législature.