Jules-Marie Monjaret de Kerjégu

1816 - 1880

Informations générales
  • Né le 6 octobre 1816 à Moncontour (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 23 mars 1880 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 21 février 1875 au 7 mars 1876
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Extrême-droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 23 mars 1880

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1875 et sénateur de 1876 à 1880, né à Moncontour (Côtes-du-Nord), le 6 octobre 1816, mort à Paris le 23 mars 1880, frère de François Marie Monjaret qui fut député au Corps législatif et représentant en 1871, il entra à l'Ecole navale en 1831, fut décoré à 16 ans pour faits de guerre, et devint successivement enseigne de vaisseau en 1838, lieutenant de vaisseau en 1845, capitaine de vaisseau le 7 novembre 1860.

Il fit les campagnes de la Baltique, où il prit part au bombardement de Kronstadt, celles de Chine et de Cochinchine où il fut blessé, et celle du Mexique.

Officier de la Légion d'honneur du 23 juillet 1859, commandeur du 11 mars 1868, contre-amiral du 9 septembre 1872, il se trouvait en disponibilité, quand il fut élu, le 21 février 1875, au second tour, représentant des Côtes-du-Nord à l'Assemblée nationale, en remplacement de M. Flaud, décédé, par 46,056 voix (117,998 votants), contre 41,080 à M. Foucher de Careil, républicain, et 30,816 au duc de Feltre, bonapartiste. Son élection, qui avait été soutenue par le ministère, ne fut cependant validée qu'au mois de juin suivant, après de vifs débats sur les faits de pression électorale qui rappelaient, disaient les républicains, les procédés de l'Empire. Il prit place à l'extrême droite.

Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur des Côtes-du-Nord, le 3e sur 4, par 246 voix (483 votants). Il siégea dans le groupe légitimiste et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Admis à la retraite le 27 novembre 1879, il mourut en mars 1880 et fut remplacé, le 10 octobre suivant, par M. de Carné.