René, Armand Peltereau-Villeneuve

1806 - 1881

Informations générales
  • Né le 17 novembre 1806 à Château-renault (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 9 août 1881 à Donjeux (Haute-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Haute-Marne
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Haute-Marne
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Haute-Marne
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1842 à 1848, représentant en 1871, né à Château-Renault (Indre-et-Loire) le 17 novembre 1806, mort à Donjeux (Haute-Marne) le 9 août 1881, il fut nommé juge-auditeur à Reims en 1829.

Substitut à Châlons en 1830, puis procureur du roi au même tribunal en 1838, il donna sa démission en 1838, et vint habiter la Haute-Marne où il s'était marié avec la fille d'un maître de forges.

Elu, comme candidat indépendant, député du 4e collège de la Haute-Marne (Vassy), le 9 juillet 1842, par 196 voix (335 votants, 370 inscrits) contre 50 voix à M. Berthelin et 33 à M. Michel Chevalier, et réélu, le 1er août 1846, par 251 voix (374 votants, 411 inscrits), contre 119 à M. de Lespérut, il se rallia à la politique du parti conservateur et vota l'indemnité Pritchard.

Maître de forges à Donjeux depuis 1839, membre, pour le canton de Joinville, du conseil général (1844), qu'il présida en 1846 et en 1847, et où il siégea jusqu'en 1871, il se présenta, le 29 février 1852, comme candidat de l'opposition au Corps législatif, dans la 1re circonscription de la Haute-Marne, où il échoua avec 689 voix contre 24,400 à l'élu, M. de Lespérut, candidat du gouvernement.

Il ne se représenta que le 8 février 1871, et fut élu représentant de la Haute-Marne à l'Assemblée nationale, le 4e sur 5, par 25,122 voix (50,334 votants, 76,862 inscrits). Il prit place au centre droit, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs, fut membre de la commission des grâces, trois fois de celle du budget, rapporteur du budget de l'Algérie, membre de la commission de l'abrogation des lois d'exil, et, en cette qualité, demanda la validation de l'élection des princes d'Orléans. Il vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de 3 ans, pour la démission de Thiers, se rallia au septennat, après la lettre du comte de Chambord du 27 octobre 1874, et se prononça ensuite pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles.

Candidat au Sénat, dans la Haute-Marne, le 30 janvier 1876, il échoua avec 269 voix sur 608 votants, et ne fut pas plus heureux au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, avec 39 voix sur 587 votants. Chevalier de la Légion d'honneur du 13 août 1863.