Eugène, Casimir Lebreton

1791 - 1876

Informations générales
  • Né le 18 janvier 1791 à Saint-omer (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 4 mars 1876 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 4 septembre 1853 au 29 mai 1857
Département
Vendée
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Vendée
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, député au Corps législatif de 1853 à 1870, né à Saint-Omer (Pas-de-Calais), le 18 janvier 1791, mort à Paris le 4 mars 1876, fils d'un laboureur, il s'enrôla comme volontaire en 1813, fit la campagne de 1814, assista à Waterloo, resta dans l'armée à la seconde Restauration, et devint, en 1828, capitaine-rapporteur au conseil de guerre de Paris. Nommé chef de bataillon au 53e de ligne en 1830, il fut pendant quelque temps chargé de surveiller les menées légitimistes en Vendée et en Bretagne, puis appelé au commandement en second et à la direction des études au collège militaire de la Flèche en 1846. Colonel du 22e de ligne en 1840, il partit pour l'Algérie l'année suivante et y resta jusqu'en 1846, prenant part aux différentes campagnes dont notre colonie était alors le théâtre.

Général de brigade le 23 novembre 1847, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée constituante, le 5e sur 7, par 30 439 voix (72 675 votants, 87 002 inscrits). Nommé questeur de l'Assemblée, il combattit l'insurrection de juin, demanda (23 juin 1848) que l'Assemblée choisît quelques-uns de ses membres pour se rendre au milieu des troupes afin de leur prêter le secours de leur autorité morale, et que l'on appelât de province les renforts nécessaires, et se signala à l'attaque du clos Saint-Lazare. Il siégea au comité de la guerre et vota en général avec la majorité de la Constituante :

- contre le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Réélu à la Législative, le 13 mai 1849, par le même département, le 1er sur 6, avec 45 335 voix (63 593 votants, 84 674 inscrits), il se rallia à la politique napoléonienne et vota avec la majorité.

Grand-officier de la Légion d'honneur (13 juin 1850), général de division (28 décembre 1852), il fut élu député au Corps législatif comme candidat officiel :

- d'abord dans la 3e circonscription de la Vendée, le 4 septembre 1853, en remplacement de M. Bouhier de l'Ecluse démissionnaire, par 11 248 voix (11 514 votants, 34 528 inscrits) ;
- puis, le 22 juin 1857, par 14 878 voix (15 025 votants, 34 477 inscrits) ;
- ensuite dans la 2e circonscription d'Eure-et-Loir, le 1er juin 1863, par 21 337 voix (33 280 votants, 39 939 inscrits), contre 6 337 à M. Henri Bosselet et 5 512 à M. Vingtain ;
- ayant obtenu, le 24 mai 1869, 16 463 voix (33 152 votants, 39 645 inscrits) contre 7 608 à M. Bosselet et 9 080 à M. Vingtain, un second tour de scrutin était nécessaire. Il réunit, le 6 juin, 18 859 suffrages contre 11 913 à Léon Vingtain et 211 à M. Bosselet.

Questeur du Corps législatif, il vota quelquefois avec le parti libéral. Il fut admis à la retraite, comme général de division, le 14 juin 1853.

M. Lebreton était conseiller général du canton de Nogent-le-Rotrou.

Date de mise à jour: novembre 2016