Justinien, Nicolas Clary

1816 - 1896

Informations générales
  • Né le 8 juin 1816 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 4 avril 1896 à Saint-cyr-sur-loire (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Tiers-parti

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée législative de 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1869, né à Paris, le 8 juin 1816, il entra à l'Ecole de Saint-Cyr, et suivit, dans la légion étrangère, l'expédition des Portes de fer en Algérie.

Après avoir été aide-de-camp du maréchal Bugeaud, avec le grade de capitaine, il quitta l'armée, vint faire son droit à Paris, et fut reçu avocat en 1840; à la révolution de 1848, il fut nommé chef de bataillon dans la garde mobile, et, le 8 juillet 1849, fut élu, en remplacement de M. Germain Sarrut dont l'élection avait été annulée, représentant de Loir-et-Cher à l'Assemblée législative, par 14,647 voix sur 30,804 votants et 69,600 inscrits, contre M. Germain Sarrut, représentant sortant, 13,537 voix, et Ducoux, ancien représentant, 2,009 voix. Il prit place parmi les partisans du prince L.-Napoléon, fut nommé président de la commission de la loterie du lingot d'or, et donna sa démission en décembre 1850.

Le 29 février 1852, candidat officiel dans la 1re circonscription de Loir-et-Cher, il fut élu par 21,087 voix (22,463 votants, 36,932 inscrits); M. Salvat, ancien représentant, obtint, sans se présenter, 107 voix. Il siégea dans la majorité dynastique, et fut successivement réélu, le 22 juin 1857, par 16,725 voix sur 18,937 votants et 36,992 inscrits, contre M. Salvat 1,248 voix; et le 1er juin 1863, par 21,420 voix sur 27,081 votants et 38,739 inscrits, contre M. Cantagrel, ancien représentant, 5,138 voix.

Dans ces deux législatures, le vicomte Clary prit la parole contre la loi de dotation de l'armée, pour la taxe des chiens, contre la taxe des voitures, pour la réhabilitation de Lesurques, contre la demande de 180 millions, dont un tiers à la charge de l'Etat, pour des travaux de voirie dans Paris. A cette occasion, il dit qu'il fallait redouter l'agglomération des ouvriers, et que « la Bastille avait été prise en 1789 par les ouvriers accumulés à Paris pour la construction du mur d'enceinte. » En 1868, il fut rapporteur du projet de loi sur la transformation du Trocadéro et du Luxembourg.

Il échoua aux élections du 24 mai 1869, avec 801 voix seulement, contre 24,089 accordées au candidat de l'opposition, M. Tassin. Il représenta longtemps au conseil général de Loir-et-Cher le canton de Saint-Aignan. Officier de la Légion d'honneur du 21 juillet 1848, commandeur de la promotion du 13 août 1864. M. le vicomte Clary s'est livré à la peinture de genre avec un certain succès, et a exposé, notamment aux Salons de 1841 et de 1842.

Date de mise à jour: octobre 2016