Quentin, Alexandre Bauchart

1809 - 1887

Informations générales
  • Né le 9 février 1809 à Villers-le-sec (Aisne - France)
  • Décédé le 5 novembre 1887 à Villers-le-sec (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Aisne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Aisne
Groupe
Bonapartiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 22 janvier 1867 au 4 septembre 1870

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, sénateur du second Empire, né à Villers-le-Sec (Aisne), le 1er février 1809, mort à Villers-le-Sec, le 5 novembre 1887, il occupait au barreau de Laon une place distinguée, était conseiller général de l'Aisne, et président de la Société d'agriculture de Saint-Quentin, et comptait, sous la monarchie de juillet, parmi les républicains en vue de la région, lorsqu'il se présenta aux élections de 1846 et échoua contre M. Debrotonne.

Le 23 avril 1848, le département de l'Aisne l'élut représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 11e sur 14, par 65,305 voix sur 130,363 votants et 154,878 inscrits. Il vota avec la gauche, le 26 mai, pour le bannissement de la famille d'Orléans, et se prononça constamment ensuite avec la droite,

- le 7 juin, pour la loi sur les attroupements ;
- le 26 août, pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière;
- le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la présidence ;
- le 2 novembre, contre l'amendement F. Pyat sur le droit au travail;
- le 27 décembre, contre la suppression de l'impôt du sel;
- le 22 janvier 1849, pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute Cour ;
- le 1er février, contre l'amnistie générale ;
- le 5 février, pour l'ordre du jour Oudinot ;
- le 21 mars pour l'interdiction des clubs;
- le 20 avril, pour le maintien du cautionnement des journaux;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés ;
- le 11 mai, contre la demande de mise en accusation du Président et de ses ministres;
- le 18 mai, contre l'abolition de l'impôt des boissons;
- le 14 mai, il avait voté avec la gauche, pour le blâme de la dépêche Léon Faucher.
Il fut l'auteur du remarquable rapport de la Commission d'enquête sur les journées de juin.

Réélu par le même département à la Législative, le 13 mai 1849, le 2e sur 12, avec 64,544 voix, sur 112,795 votants et 160,698 inscrits, il adhéra à la politique du prince président, qui le nomma conseiller d'Etat, le 25 janvier 1852, et le chargea de la révision du procès des accusés de décembre.

Président de la section du contentieux au Conseil d'Etat en 1861, il fut retraité pour cette fonction, le 27 mars 1867, après avoir été nommé sénateur, le 22 janvier précédent. Dans cette Assemblée, il vota avec la majorité dynastique, et disparut de la scène politique au 4 septembre 1870.

Commandeur de la Légion d'honneur de la promotion du 14 août 1866. On lui doit, outre son volumineux rapport sur les journées du 15 mai et de juin 1848 (3 vol. in-4°), un Manuel de l'électeur et de l'éligible (1849).