Charles, Gilbert Tourret
1795 - 1858
- Informations générales
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- Né le 22 décembre 1795 à Montmarault (Allier - France)
- Décédé le 17 mai 1858 à Montmarault (Allier - France)
1795 - 1858
Député de 1837 à 1842, représentant en 1848 et ministre, né à Montmarault (Allier) le 22 décembre 1795, mort le 17 mai 1858 à Montmarault, il entra à l'Ecole polytechnique (1814), et en sortit ingénieur des ponts et chaussées.
Ayant quitté le service pour s'occuper d'agriculture et de politique, il se présenta une première fois à la députation, le 21 juin 1834, dans le 4e collège de l'Allier (Montluçon), et ne réunit que 73 voix contre 126 à M. Camus de Richemont, élu. Il fut plus heureux le 4 novembre 1837; élu député de la même circonscription par 147 voix (244 votants, 350 inscrits), M. Tourret siégea dans les rangs de l'opposition, fut réélu, le 2 mars 1839, par 160 voix (271 votants), et se retira en 1842, pour donner un siège au général Courtais. Le 1er août 1846, il n'obtint dans le 1er collège de l'Allier (Moulins) que 179 voix contre 259 à M. Meilheurat, élu.
Après la révolution de 1848, M. Tourret se rallia à la forme républicaine, remplit quelque temps les fonctions de commissaire du gouvernement provisoire de l'Allier, et fut envoyé à l'Assemblée constituante (23 avril 1848) par ce département, le 2e sur 8, avec 70,354 voix (72,233 votants, 89,404 inscrits). Il fit partie du comité du travail, et vota pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre le rétablissement de la contrainte par corps, pour l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour la Constitution, pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac, contre la proposition Rateau, contre les crédits de l'expédition romaine.
Le 28 juin 1848, le général Cavaignac le choisit pour ministre de l'Agriculture. Il présenta, en cette qualité, un projet de loi sur l'enseignement professionnel, comprenant trois degrés: la ferme école, l'école régionale et l'institut agronomique, puis institua une commission annuelle chargée de réviser les valeurs de douanes et les échanges. Le 20 décembre 1848, il résigna son portefeuille, fit une opposition modérée au gouvernement L.-N. Bonaparte, et consacra à l'agriculture les dernières années de sa vie.
Date de mise à jour: août 2014