Joseph, Eugène Blanchard

1809 - 1862

Informations générales
  • Né le 14 juillet 1809 à Sedan (Ardennes - France)
  • Décédé le 11 août 1862 à Sedan (Ardennes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ardennes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Sedan (Ardennes), le 14 juillet 1809, mort à Sedan, le 11 août 1862, il fut reçu avocat à Paris en 1829, et revint se faire inscrire au barreau de Sedan (mai 1830).

Lors de la révolution de Février 1848, il remplit les fonctions de maire provisoire, et fut élu, le 23 avril, représentant des Ardennes à l'Assemblée constituante, le 3e sur 8, avec 46,106 voix (72 152 votants, 85 403 inscrits.) Il se démit alors de ses fonctions de maire (1er mai), et vint siéger à la gauche modérée.

M. Blanchard fut mêlé surtout aux questions d'affaires, dans les bureaux, les commissions et au comité du commerce et de l'industrie dont il faisait partie. En politique, il soutint le général Cavaignac et vota avec les républicains, sans s'associer toutefois à la plupart des propositions et manifestations de la Montagne. Il se prononça :
- le 9 août 1848, contre le rétablissement du cautionnement ;
- le 26 août, contre les poursuites intentées à Louis Blanc et à Caussidière ;
- le 18 septembre, pour l'abolition de la peine de mort ;
- le 7 octobre, pour l'amendement Grévy ;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 25 novembre, pour l'ordre du jour : « Le général Cavaignac a bien mérité de la patrie » ;
- le 12 janvier 1849, contre la proposition Rateau ;
- le 16 avril, contre l'expédition de Rome ;
- le 2 mai, pour l'amnistie des transportés ;
- le 11 mai, pour la demande de mise en accusation du président et de ses ministres.
Adversaire de la politique présidentielle de L.-N. Bonaparte, il la combattit jusqu'à la fin de la session.

Il ne se représenta pas aux élections pour l'Assemblée législative, et reprit sa place au barreau de Sedan.