Etienne, Armand, Napoléon de Cambacérès
1804 - 1878
- Informations générales
-
- Né le 5 décembre 1804 à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais - France)
- Décédé le 20 décembre 1878 à Paris (Seine - France)
1804 - 1878
Frère de Marie Jean Pierre Hubert, duc de Cambacérès (1798-1881), pair de France et sénateur du Second Empire, Etienne, Armand, Napoléon de Cambacérès, député de 1842 à 1848, représentant à l'Assemblée législative de 1849, et député de 1852 à 1857, né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le 5 décembre 1804, mort à Paris, le 20 décembre 1878, il était, lors de sa première élection, « propriétaire à Montgobert », dans le département de l'Aisne.
Gendre du maréchal Davoust, il se rangea, sous Louis-Philippe, parmi les bonapartistes mécontents qui faisaient cause commune avec l'opposition, et, tandis que son frère Pierre-Hubert (V. ce nom) siégeait dans la majorité dynastique de la Chambre des pairs, lui se fit, le 9 juillet 1842, envoyer à la Chambre des députés, par les électeurs indépendants du 3e collège de l'Aisne (Saint-Quentin) : il avait obtenu 220 voix sur 418 votants et 446 inscrits, contre 193 à M. Bénédict Fould, député ministériel sortant.
Il vota constamment avec l'opposition, et, réélu, le 1er août 1846, par 302 voix (477 votants, 551 inscrits), contre 161 à M. B. Fould, il s'associa au mouvement réformiste, prononça au banquet de Saint-Quentin un discours où il but « à la vérité du gouvernement représentatif ! » et signa la mise en accusation du ministère Guizot.
Le comte Etienne de Cambacérès ne fit pas partie de l'Assemblée constituante. Mais, le 13 mai 1849, le département de l'Aisne l'élut représentant du peuple à la Législative, le 5e sur 12, par 62 287 voix (112 795 votants, 160 698 inscrits). Il observa tout d'abord une attitude très réservée, attendit les événements, et soutint la politique du ministère Barrot ; puis il appuya celle du prince président.
Il fit partie de la commission consultative nommée après le coup d'Etat, et reparut au Corps législatif du 29 février 1852, comme député de l'Aisne, élu par 17,810 voix (18 542 votants, 35 845 inscrits). Il vota, jusqu'à la fin de la législature, avec la majorité impérialiste, et se retira en 1857, pour faire place à son fils (V. ce nom).
Le comte de Cambacérès vécut, dès lors, à l'écart de la politique militante.
Il était officier de la Légion d'honneur.