Narcisse Lefebvre-Hermand
1795 - 1860
- Informations générales
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- Né le 4 mars 1795 à Arras (Pas-de-Calais - France)
- Décédé le 24 octobre 1860 à Saint-omer (Pas-de-Calais - France)
1795 - 1860
Député de 1846 à 1848 et de 1852 à 1860, né à Arras (Pas-de-Calais) le 4 mars 1795, mort à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 24 octobre 1860, fils de Lefebvre-Cayet (V. ce nom), il se livra à l'étude des questions administratives et économiques.
Nommé, le 9 novembre 1828, adjoint au maire de Saint-Omer, il occupa ce poste jusqu'au 18 juillet 1830, époque à laquelle il donna sa démission. Il entra, le 27 septembre de la même année, au conseil municipal, fut membre du comité de bienfaisance, de la commission sanitaire, conseiller d'arrondissement en 1839, conseiller général du 10 avril 1842 à sa mort, administrateur des hospices et des prisons, etc., et reçut, le 13 février 1842, la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Le 1er août 1846, les électeurs du 7e collège du Pas-de-Calais (Saint-Omer) le nommèrent député par 301 voix sur 554 votants et 623 inscrits, contre 132 à M. Dekeiser et 120 à M. Baudens.
M. Lefebvre-Hermant siégea jusqu'en 1848 dans les rangs de la majorité conservatrice.
Rallié à la politique présidentielle de Louis-Napoléon Bonaparte, il fut désigné, le 29 février 1852, comme le candidat du gouvernement au Corps législatif dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais, et fut élu député par 20 375 voix (24 789 votants, 36 092 inscrits) contre 3 481 à M. de Saint-Amour, ancien représentant, et 884 à M. Papeleu.
Il s'associa au rétablissement de l'empire et fit partie de la droite dynastique jusqu'à sa mort, après avoir obtenu sa réélection, le 22 juin 1857, par 22 880 voix (22 960 votants, 35 283 inscrits).
Le 13 août de la même année, il avait été promu officier de la Légion d'honneur.
La ville de Saint-Omer lui doit, entre autres fondations, celle de la Société des Antiquaires de la Morinie, celle d'un établissement de bains, des lavoirs publics, etc.,
M. Lefebvre-Hermant fut remplacé comme député, le 9 décembre 1860, par M. Le Sergeant de Monnecove.