Robert, Jean, Antoine, Omer Descorches de Sainte-Croix
1785 - 1861
- Informations générales
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- Né le 7 juin 1785 à Aubry-le-Panthou ( - Généralité d'Alençon - France)
- Décédé le 12 décembre 1861 à Versailles (Seine-et-Oise - France)
1785 - 1861
Député au Corps législatif de 1852 à 1860, né à Aubry-le-Panthou (Généralité d'Alençon, France) le 7 juin 1785, mort à Versailles (Seine-et-Oise, France) le 12 décembre 1861, il entra au service comme sous-lieutenant en janvier 1809, et parvint au grade de capitaine.
Créé comte de l'empire pendant la campagne de Portugal (25 juillet 1811), il reçut trois blessures, eut une jambe emportée à la Moskowa, et, promu officier de la Légion d'honneur, fut nommé, en 1813, auditeur au conseil d'Etat. Tout dévoué à la politique napoléonienne, il fut destitué à la Restauration, et, au retour de l'île d'Elbe, demanda une place à l'empereur par une lettre d'allure toute militaire : « Vous avez eu la bonté, Sire, de me dire, à moi parlant, que j'avais une bonne tête : employez-la. Moi et mon père sont deux (sic). Est-ce ma faute, s'il se récuse, s'il n'a pas accepté la préfecture de Carcassonne, s'il se retire au moment où le seul enfant qui lui reste n'aspire qu'à être placé sur la brèche? » Il fut nommé sous-préfet de Bar sur Ornain (6 mai 1815), et fut de nouveau destitué au second retour des Bourbons ; ce fut en vain qu'il demanda (17 janvier 1825) la sous-préfecture d'Argenton par l'intermédiaire de son parent le vicomte Talon; il resta sans emploi jusqu'au second empire.
Après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, M. de Sainte-Croix, désigné comme candidat officiel du gouvernement dans la 2e circonscription de l'Orne, fut élu député de ce collège le 29 février 1852, par 24,120 voix (27,182 votants, 41,875 inscrits), contre 1,182 à M. de Vigneral et 997 à M. de Tracy. Il siégea au Corps législatif dans la majorité dynastique, obtint le renouvellement de son mandat, le 22 juin 1857, par 18,512 voix (23,206 votants, 38,558 inscrits), contre 4,397 à M. Garnier-Pagès, de l'opposition, reprit sa place à droite, et, ayant donné sa démission, en 1860, fut remplacé, le 15 septembre de la même année, par M. David Deschamps.