François Favart

1797 - 1878

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1797 à Tulle (Corrèze - France)
  • Décédé le 21 février 1878 à Saint-etienne (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Corrèze
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Corrèze
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, député au Corps législatif de 1852 à 1857, né à Tulle (Corrèze) le 1er novembre 1797, mort à Saint-Etienne (Loire) le 23 février 1878, il fit ses études à Paris au collège Henri IV, où il eut Bastide pour condisciple, et suivit les cours de la faculté de droit.

Il fut secrétaire de Manuel, puis il exerça avec talent la profession d'avocat dans sa ville natale. Juge suppléant à Tulle depuis 1836, bâtonnier de son ordre, conseiller municipal et officier de la garde nationale, il fut nommé maire de Tulle en 1846; il fut confirmé dans cette fonction par la République de 1848.

Le 23 avril 1848, le département de la Corrèze l'élut, le 8e et dernier, représentant du peuple à l'Assemblée constituante, par 15,720 voix. M. Favart siégea d'abord dans la gauche modérée, puis il inclina de plus en plus vers la droite, et soutint la politique de l'Elysée. Il vota:

- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et contre les poursuites contre Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Apres le coup d'Etat, M. Favart fut désigné par le gouvernement comme candidat officiel au Corps législatif, et la 1re circonscription de la Corrèze le nomma député, le 29 février 1852, par 20,403 voix (26,697 votants, 44,265 inscrits), contre 6,164 à M. de Vaublanc. Il prit part à l'établissement du régime impérial, et vota, jusqu'en 1857, avec la majorité dynastique. Sa carrière politique finit avec cette législature.